. Etat du royaume de Danemark, tel qu'il etoit en 1692. itezqueleDucfutredu,^ lon ne put jamais le faireconfentir a des conditions fi dures-mais ne pouvant obtenir rien de meil-leur,.! oftoit fans préjudice à iës Droitsdaoandonncr au Roi les Tax-s fiJort-conteflées de la manière quille iouhanoit ; il confente-it de plusque fa Mijefté mit la moitié de laOarmfon dans la forte place de Ton-«Jngen, à condnion que les Trou-pes dont elle feroiteompofée de part«d autre, préteroient ferment de fi-délité aux deux Princes, en atten-dant que les afaires futtent en étatd y rétablir fon premier Maître- IIa


. Etat du royaume de Danemark, tel qu'il etoit en 1692. itezqueleDucfutredu,^ lon ne put jamais le faireconfentir a des conditions fi dures-mais ne pouvant obtenir rien de meil-leur,.! oftoit fans préjudice à iës Droitsdaoandonncr au Roi les Tax-s fiJort-conteflées de la manière quille iouhanoit ; il confente-it de plusque fa Mijefté mit la moitié de laOarmfon dans la forte place de Ton-«Jngen, à condnion que les Trou-pes dont elle feroiteompofée de part«d autre, préteroient ferment de fi-délité aux deux Princes, en atten-dant que les afaires futtent en étatd y rétablir fon premier Maître- IIajouta que fi le le Roi vouloitablbl li-ment être Maître defonpaïs,ilétoitcontramtdecéderàlaforce; maisqu il erperoit que fon Droit demeu-rerait en (on entier, & fuplior quonJui-Iaiflat au moins fa Maifon de^ottorp qui nétoit pas aflez foi te nipar la nature ni par lart pour don-ner de la crainte ; & quenfin que fe Roi donnerait à lui«: aux fiens la Liberté den difpofercomme ils le jugeraient à propos. Les. cm Danemark. 137Les Danois répondirent que cesofies & ces demandes nétoienc quedes Bagatelles i que le Roi procéde-rait à lexécution de fesvolontezparla force des Armes ; que ni le Duc,ni aucun de Tes Gens ne feroientmisen Liberté quils neuflent ligné lac-te quon avoit déjà drelîé, portantordre au Gouverneur de Tonningende remettre fa place entre les mains duRoi ; à quoi le Duc, défefperant defa vie, fut enfin foicé de forte que cette Fotereffe avectoute fon Artillerie & toutes fes Mu-nitions fut délivrée à lOficierqueleRoi envoia pour la recevoir» Les chofes sétant ainfipafTees, leDuc fut transféré à fi Maifon deGotcorp. La Ducheflè fon Epoufequi atroit demeuré pendant tout cetems-là à Copenhague, ôc qui con-fentoit, ace quon a crû, aux inju-ftices quon faifoit à fon Epoux & àfa Famille, lui fut rendue : Maisquoi-quil eut changé de demeure,il navoit pas pour cela changé dé-tat, car dans


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