La generation de l'homme; ou, Tableau de l'amour conjugal, considéré dans l'état du mariage . é de limagination & du chatouille-ment , ont engendré fans piailir. 4. A près-tout, fi les femmes nontpas de femence propre à engendrer;comment les enfans relTembent ils fîparfaitement à ieurmere dans les qua-Iitez du corps , dans les payions de Pâ-me , & dans ies maladies auxquelles el-les font fujettes? Et que dira-t-on dumélange de dié bêtes, commedun cheval & dune ânelfe qui font unmulet, fila femelle, par fa femence >ne contribue rien à la génération ? Mais pour prouver encor davantagece
La generation de l'homme; ou, Tableau de l'amour conjugal, considéré dans l'état du mariage . é de limagination & du chatouille-ment , ont engendré fans piailir. 4. A près-tout, fi les femmes nontpas de femence propre à engendrer;comment les enfans relTembent ils fîparfaitement à ieurmere dans les qua-Iitez du corps , dans les payions de Pâ-me , & dans ies maladies auxquelles el-les font fujettes? Et que dira-t-on dumélange de dié bêtes, commedun cheval & dune ânelfe qui font unmulet, fila femelle, par fa femence >ne contribue rien à la génération ? Mais pour prouver encor davantagece que nous venons dédire, on ma-vouera que la nature ne fait rien envain, cV quil ne faloit pas un il grandapareilde vaiiTeaux fpermatiques , deteilicuies, de cornes, &c. fi toutes cesparties nétoient faites que pour hu-mecter la matrice. Elles ontaffùiémentun autre otice que celui que les Péri-patéticiens leur donnent, elles ferventà faire de la femence pour former leshommes. Et quoique la femence desfemmes ne foit point fi cuite que ceU les t#tu. confidérc dans Pctat du Mariœee. 71les des hommes, elle ne iailfe pas pour-tant dêtre de la femence, comme leurfang elî du iang , bien quil foit moinsdigéré que le nôtre. On fait à quelles maladies quelque»femmes font fujettes, quand elles de-meurent vierges ou veuves, ou quandelles ne font pas affez careflées de leursmaris ; & lon fait aufli quel remède eftle plus prompt & ie plus éficace peurîe guérir. Si la femence qui eft retenuedans les cornes de la matrice eft em-ploïée à former un enfant, toutes lesfacheufes incommoditez dont ellesétoient auparavant tourmentées cef-fent dans un moment, & la caufe ma-térielle de leurs maux fervant à dau-tres meilleurs ufages , elles jouiiïentenfuite dune famé parfaite. [Mais encor, fi jofe faire comparai-fon entre jes oifeaux femelles & lesfemmes, je pourroîs dire, que puis-quils ont delà femence, qui contri-bue à former leurs petits, Jes f
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