Étrennes lyriques anacréontiques pour l'année 1784 . uéridons étaient àis additions faires au:»fanie^s fur lefouclies les coudes cciient ioiirenus, A vj Il É* Lamour fe jette fréquemment,Souffle la chandelle , les berne,Et les lailTe-là brufquement. Pour caufe , paffons fous filence ;Et les drôles, & les bouffons (i).Du fexe peignons linconftance,Mais jamais ne le dames refpc£lons la gloireEt ne faifons point leur tourment:De Je in de Me un (2), je fais rhiftoire;Aulîl me tais-je prudemment. Ah ! croyez-moi, fexe adorable ,Quittez ces goûts capricieux ;Il ne vous faut, pou


Étrennes lyriques anacréontiques pour l'année 1784 . uéridons étaient àis additions faires au:»fanie^s fur lefouclies les coudes cciient ioiirenus, A vj Il É* Lamour fe jette fréquemment,Souffle la chandelle , les berne,Et les lailTe-là brufquement. Pour caufe , paffons fous filence ;Et les drôles, & les bouffons (i).Du fexe peignons linconftance,Mais jamais ne le dames refpc£lons la gloireEt ne faifons point leur tourment:De Je in de Me un (2), je fais rhiftoire;Aulîl me tais-je prudemment. Ah ! croyez-moi, fexe adorable ,Quittez ces goûts capricieux ;Il ne vous faut, pour être aimable,Quun doux maintien & deux beaux yeux. (i) Les drôles &c les bouffons font, dir-on , duneinvention admirable. ( Voyez les Gazettes des Modes. ) (2) On fait de quelle manière il échappa à la peine qui3ui était deflinée par les Dames outragées dans içsvers. Lyriques* 15 Une Nymphe plaît davantageVêtue avec { parure au contraire la nature & la beauté. 14 ÉTRENNEf <^ ? <5}5——--^—?—» LAPOLOGIE DU SIECLE, V A U DE VILLE, Air: On compterait les diamans, \y\ uoiquen dlfcnt tous les Savans jNotre ficelé rcffemblc aux autres;De nos ayeux les fentimensNe différaient en rien des nô airs guindés, notre bon ton ,Jadis sappellaient impofturc:Les défauts ont changé de nomEt nont point changé de nature. Si le grave auteur du lutrinTouvait repalfcr le Cocyte,11 verrait bien plus dun CotinVendre leur mufe décré ces oififs à noir Taituffe feraient les maîtres -, Lyriques, i^ Les fuccsiTeurs de BrigandeauOnt bien farpairé leurs ancêtres. Navons-nous pas des TurcaretsEt des Chevaliers qui les monde eft plein de ces benêtsQui donnent pour que dautres brillent,La f;mme du moindre commisPour Phœbus quittant fon ménage ,Dans nos poétiques taudisVa sériger en Ducosa^e, De Racine lheureux pinceauDun plaideur traça les chimères :Eh, bien ! ce


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