. Les bons enfants . ndre leurs leçons. JULES. Voyons! veux-tu ou ne veux-tu pas être desnôtres pour le 1 avril? JACOUES. Non, je ne veux pas. LOUIS. Ni moi non plus. JULES. Vous êtes deux nigauds; nous allons nous amu-ser, Nicolas et moi, et vous serez bien fâchés da-voir refusé. JACQUES. Nous nous amuserons de notre côté, et bienplus que vous, car nous ferons du bien en tâchantde déjouer vos tours. NICOLAS. Cest ce que nous verrons, monsieur. Quand je LES BONS ENFANTS 9 my mets, il nest pas facile de mempêcher defaire ce que je veux. JACQUES. Tant pis pour toi si tu veux le mal. » En disant
. Les bons enfants . ndre leurs leçons. JULES. Voyons! veux-tu ou ne veux-tu pas être desnôtres pour le 1 avril? JACOUES. Non, je ne veux pas. LOUIS. Ni moi non plus. JULES. Vous êtes deux nigauds; nous allons nous amu-ser, Nicolas et moi, et vous serez bien fâchés da-voir refusé. JACQUES. Nous nous amuserons de notre côté, et bienplus que vous, car nous ferons du bien en tâchantde déjouer vos tours. NICOLAS. Cest ce que nous verrons, monsieur. Quand je LES BONS ENFANTS 9 my mets, il nest pas facile de mempêcher defaire ce que je veux. JACQUES. Tant pis pour toi si tu veux le mal. » En disant ces mots, Jacques se leva ainsi que Louis, et ils recommencèrent leurs travaux de jardinage. Nicolas et Jules reprirent leurs vestes et sen allèrent pour comploter le tour dont ils avaient parlé. PIERRE, huit ans. — iienri, sixans. — LA NOURRICE de Pierre,restée comme bonne prèsdes enfants. {La chambre des enfants :Pierre se lève; Henri se dé-lire et reste près de sa cu-vette sans y toucher.). LA NOURRICE. LLONS, mes enfants, dé-pêchez-vous, nous som-mes en , bâillant Jai encore si ennuyeux de selaver ! PIERRE, riant. Tu dis tous les joursla même , avec vivacité.Je dis la même chose o LES BONS ENFANTS parce que cest tous les jours la même chose; ilfaut se lever, se laver, shabiller. Crois-tu que cesoit amusant? PIERRE. On dirait que tu es le seul. Je le fais bien, moi,tous les jours, et je ne grogne pas comme toi. HENRI. Dabord, toi tu es vieux; ainsi ce nest pas éton-nant. PIERRE. Non, je ne suis pas vieux; mais je suis raison-nable, tandis que tu ne les pas, toi. HENRI. Tu es raisonnable parce que papa dit que tu aslâge de raison; sans cela tu ne le serais pas. » Pierre rit, la nourrice rit, Henri se fâche; sesgrands yeux noirs commencent à briller; ses jouesrougissent, il regarde Pierre et la nourrice avecun air de lion en colère; la nourrice ne rit pluset arrête lexplosion en disant : « Voyons, voyo
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