Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches . Monfieur, je vous précipitez rien. Le B A R O , je veux me aime Florange , & pourroit balancer. Le B A R O ne le fais que trop. Jaimerois bien Florange,Mais jaime mieux un Duc. La COMTESSE. Que ceci nous dérange !Julie a tout tenté pour gagner le Marquis;Elle y réuflîiïbit, &: par de feints méprisJe iaurois obligé den faire la effort de vertu ! du moins je lappréhende,Car je fais que ma fbeur a de lambition :La gloire fait dompter toute autre pafïion. Le B A R O voudrois que fon cœur


Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches . Monfieur, je vous précipitez rien. Le B A R O , je veux me aime Florange , & pourroit balancer. Le B A R O ne le fais que trop. Jaimerois bien Florange,Mais jaime mieux un Duc. La COMTESSE. Que ceci nous dérange !Julie a tout tenté pour gagner le Marquis;Elle y réuflîiïbit, &: par de feints méprisJe iaurois obligé den faire la effort de vertu ! du moins je lappréhende,Car je fais que ma fbeur a de lambition :La gloire fait dompter toute autre pafïion. Le B A R O voudrois que fon cœur lui cédât la vi(5loire ;Car, sil fuit lavouer, jai ma petite gloireTout auffi bien quun autre; & mon autorité ... La ! fouffrez que ma fœur choififfe en liberté ;Vous me layez promis. Comédie. 483 Le B A R O N. Oui, morbleu , Jont jenrage ;Mais quand je lai promis, je nétois pas trop fà donc la trouver à fon fâchons fur cela quel efl fon fentiment. Fin du troîfihne Aâ P PP / ^84. Le Mari confident, l-^y ?jN -ijv -^ -jy 4v ?iv 4v 4v •ÎN «St <^«, -^ /jv -y-_;^_^__^fs_/i^:_;^^-^_^£ ACTE IV. SCENE PREMIERE. La COMTESSE feule. M E fuis-je affez domptée . o févère les cœurs vertueux jufquoù va ton pouvoir !Si le mien seft foCimis à tes cruelles armes,Souffre au moins quen fecret je verfe quelques larmes ;Cefl linnocent tribut que je dois à lAmourExilé par tes loix fans efpoir de retour. Mais pourquoi maffliger de lerreur de Florange îII me croit infidèle, il me hait, il fe mimporte, après tout, davoir perdu fon cœurSes outrages cruels affurent mon bonheur ;Je naurai plus de peine à vaincre la foibleffeQue lauftère Vertu me reprochoit fans entière au devoir, qui mavoit trop coûté.Jen vais faire ma gloire & ma félicité.Il eft temps que lamour prévenu par leftime,Affure à mon époux \ tribut lé cœur à fon mérite avoit peine à céderaPuifquil en eft


Size: 1651px × 1514px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1700, bookdecade1750, bookpublisherparis, bookyear1757