Dictionnaire historique & biographique de la Suisse : publié avec la recommandation de la Société générale suisse d'histoire et sous la direction de Marcel Godet, Henri Türler [et] Victor Attinger avec de nombreux collaborateurs de tous les cantons . dans leurs costumes officiels et por-teurs de bouquets de fleurs. Les ecclésiastiques enétaient exclus. Jusquen 1441, la landsgemeinde se réu-nissait occasionnellement à Zoug et le plus souvent surune prairie au-dessous de Griit (Com. Baar) appelée 474 ZOUG (constitution et institutions judiciaires) ZOUG Anf der Egg. Une sentence fédérale de 1441


Dictionnaire historique & biographique de la Suisse : publié avec la recommandation de la Société générale suisse d'histoire et sous la direction de Marcel Godet, Henri Türler [et] Victor Attinger avec de nombreux collaborateurs de tous les cantons . dans leurs costumes officiels et por-teurs de bouquets de fleurs. Les ecclésiastiques enétaient exclus. Jusquen 1441, la landsgemeinde se réu-nissait occasionnellement à Zoug et le plus souvent surune prairie au-dessous de Griit (Com. Baar) appelée 474 ZOUG (constitution et institutions judiciaires) ZOUG Anf der Egg. Une sentence fédérale de 1441 désigna laville de Zoug comme siège permanent de la landsge-meinde ; toutefois, elle se réunit exceptionnellemenlvers 1730 sur l.^Egertenwiese au-dessus du couventMariœ Opferung. On connaît la landsgemeinde « imFeld », qui édicta à Baar en 1531, après la secondeguerre de Cappel, les articles de Baar pour le maintienet la protection de la foi catholique. Les landsgemeindeordinaires se réunissaient primitivement à la Saint-Jean,plus tard le premier dimanche de mai. Au début, la landsgemeinde avait un pouvoir légis-latif, mais dans la suite elle neut plus aucune compé-tence dans ce domaine, sauf dans les rares cas où las-. Zoug. Le château, du côté de Lôbern, vers 1830. Daprès uneaquatinte de Isenring (Bibliothèque Nationale, Berne). semblée générale de la ville et des trois communes lui endonnait une par un vote unanime. La ville ne voulaitpas, en vertu du principe de la majorité, être mise enminorité par les communes de la campagne sur desquestions matérielles et de législation. Ce fut pour cetteraison que le Libelle de 1604 enleva à la landsgemeindetoute compétence en matière législative. Il était défendusous des peines sévères, de faire à la landsgemeinde,dautres propositions que celles qui se rapportaient auxélections. La corruption des bourgeois dans les affairesélectorales était aussi sévèrement punie. Au lieu d


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