. Le Défenseur : journal religieux, politique et littéraire . itaux, ont pu , avec le même nombre de bras,créer quatre fois plus quaupaiavatit , de cuirs etde laines , tandis que les aitisans , tels que les tail-leurs, etc., ont été obliges de quadrupler leurnombre pour convertir ces laines en habits. A tousce> tdits piouvés par des pièces officielles , M. Ru-bichon oppose la situation de la France. Après avoir comparé la quantité de récoltes dechaque royaume, M. Rubichon recherche leurdegwîde sécurité à cet égard. Daprès les docu-mens officiels quil présente, il paroîtroit quela France, av
. Le Défenseur : journal religieux, politique et littéraire . itaux, ont pu , avec le même nombre de bras,créer quatre fois plus quaupaiavatit , de cuirs etde laines , tandis que les aitisans , tels que les tail-leurs, etc., ont été obliges de quadrupler leurnombre pour convertir ces laines en habits. A tousce> tdits piouvés par des pièces officielles , M. Ru-bichon oppose la situation de la France. Après avoir comparé la quantité de récoltes dechaque royaume, M. Rubichon recherche leurdegwîde sécurité à cet égard. Daprès les docu-mens officiels quil présente, il paroîtroit quela France, avant la révolution, avoit chaque an-née un nombre égal de décès, parce que les sub-sistances étoient assurées, et quà présent, rnêmedepuis la paix , les subsistances , daprès la divi-sion des terres, étant incertaines, le nombre desdécès varie, dune année à lautre , quelquefoisdans la proportion de cent à deux cent cinquante;e: M. Rubichun explique les causes du dépéris-sement des ressources agricoles de la France, e^i 39. (6io) établissant les différentes cultures de chaqueroyaume daprès leur cadastré; il en résulte quesur chaque mille arpent de superficie _, «lAngle-terre en a quatre cent trente-trois de cultivés enprairies, et la France soixante-treize , tandis quesur ces mêmes raille aipens, la France en a quatrecent quatre-vingt-trois en terres labourables, etlAngleterre seulement cent trente-cinq. Nous nesuivrons point lauteur dans tous ces développe-niens, et nous passons aux manufuctures. les représente comme nétant quuneconséquencedirectede lagriculture, puisque cest àelle à fournir les matières premières dans le règnevégétal et dans le règne animal. Les manufacturesdu règne minéral en dépendent aussi, mais dunemanière indirecte; elles ne forment dailleurs quunsixième de lensemble. Quant aux objets extérieursqui sortent des manufactures dans quelque paysque ce soit, ils ne forment quune fraction
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