. L'art de reconnaître les styles : le style Louis XIII . and Roi où nous le verrons res-plendir en toute liberté. Malgré le désir dharmoniequi assigne plutôt à Pépoque en question, les larmesdu jais que les perles du sourire, nous constateronsavec un chroniqueur du temps, quil faut à la femme,sous Louis XIII « des carcans, chaînes et bracelets,diamants, affiquets et montants de collets, pourcharger un mulet, et voire » LHistoirenous montre Sully paradant avec des chaînes etdes bracelets de diamant délaissés depuis plus devingt-cinq ans et, plusieurs seigneurs de la cour dufils de


. L'art de reconnaître les styles : le style Louis XIII . and Roi où nous le verrons res-plendir en toute liberté. Malgré le désir dharmoniequi assigne plutôt à Pépoque en question, les larmesdu jais que les perles du sourire, nous constateronsavec un chroniqueur du temps, quil faut à la femme,sous Louis XIII « des carcans, chaînes et bracelets,diamants, affiquets et montants de collets, pourcharger un mulet, et voire » LHistoirenous montre Sully paradant avec des chaînes etdes bracelets de diamant délaissés depuis plus devingt-cinq ans et, plusieurs seigneurs de la cour dufils de Henri IV, affectionnèrent, dit-on, la mode dela cadenette — ou longue mèche de cheveux pendantsur un des côtés de la face — parce que cette cade-nette dégageant loreille, permettait dy admirer uneboucle doreille. Mais, cest là un effet de léternelle coquetteriequi ne cessera que lorsque les femmes cesserontdêtre belles et, tant que durera la chevelure, onapercevra dans les chignons, des nœuds de rubans et LES TISSUS, ETC. 183. Fig. 114. — Fauteuil (Musée de Cluny). 184 LE STYLE LOUIS XIII des bouquets de pierreries. Quant à la boucle doreillemasculine, elle nest quun souvenir des « mignons »de la cour dHenri III. Les édits répressifs dressés contre la parure exces-sive, tempèrent particulièrement à lépoque, tous lesluxes, et les bijoux en tête. Cest, au résumé, la ca-ractéristique du temps et, nous ne voulons voir,dans ces joyaux et ornements fastueux, quune infrac-tion à lidée de sobriété générale. Dailleurs, siMarie de Médicis met les perles en vogue, cest pourorner sa coiffe de veuve, el Henri IV, tandis que sonministre étale à plaisir, gaminement,. ses riches pen-deloques, voit dun œil paternel les bagues et les bra-celets portés par les gens du peuple. Sous Louis XIII, donc, le bijou écrase et ne scin-tille guère, malgré quau xvnL siècle, les rapportsavec lOrient étant plus suivis que précédemment,les gemmes f


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