. La Derniere Héloïse, ou Lettres de Junie Salisbury, recueillies et publiées . ur marrêta. Mes difgraces netinrent pas long-temps contre lui. Dès quon fecroit aimé , la nature sembellit, tout y rit, toutenchante. Le jour paffe, Se le foir on sétonneque le jour foit pafie. Dautres fuccèdent, ilsfont tous Lamour à fon tour paffecomme eux. On efl: trahi : lillufion ceffe. Onla regrette. Heureux qui avec des vertus senconfole ! K iij 134 LA DERNIERE Vous pouvez avec toute la dureté que je mé-rite, me reprocher le filence quavec vous jaigardé pendant près de deux ans ; mais mon mal-heur e


. La Derniere Héloïse, ou Lettres de Junie Salisbury, recueillies et publiées . ur marrêta. Mes difgraces netinrent pas long-temps contre lui. Dès quon fecroit aimé , la nature sembellit, tout y rit, toutenchante. Le jour paffe, Se le foir on sétonneque le jour foit pafie. Dautres fuccèdent, ilsfont tous Lamour à fon tour paffecomme eux. On efl: trahi : lillufion ceffe. Onla regrette. Heureux qui avec des vertus senconfole ! K iij 134 LA DERNIERE Vous pouvez avec toute la dureté que je mé-rite, me reprocher le filence quavec vous jaigardé pendant près de deux ans ; mais mon mal-heur extrême , les plaies de mon cœur qui neferont jamais fermées, me donnent des droitsà votre indulgence- Il fut un jour oii je moc-cupais, avec bien du plaifir, du projet dallervous ce plailîr a peu duré. Permet-tez-moi de nen pas rappeller la caufe à madouleur. Si mes facultés ne font pas entièrement alié-nées , fi je puis être encore de quelque utilitédans le monde, difpofez de moi ; puifTent mesjours trop affreux vous intéreffer encore !. H É L O I s E. r35LETTRE XXXVIII. RÉPONSE. X ARTEZ. Vous narriverez pas affez tôtpour mon impatience. Desglandie.


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