. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. mêmes propriétés dans toutes lesdirections, la relation K = 3a. En effet, considérons uncube de la substance avant une longueur darête égale àlunité à la température 0°, son volume est 1. Si on lélèveà la température t, chaque arête devient 1 + of, a étantle coefficient de dilatation linéaire et son volume devient(1 -+- atf ou en développant 1 + 3 ai+ 3 a?f -\-«.3fou en négligeant les termes en a2 et en a3 qui sont très GRANDE ENCYCLOPÉDIE. — XIV. petits 4+3 ai, laugmentation de volume M est doncégale à 3a£, d
. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. mêmes propriétés dans toutes lesdirections, la relation K = 3a. En effet, considérons uncube de la substance avant une longueur darête égale àlunité à la température 0°, son volume est 1. Si on lélèveà la température t, chaque arête devient 1 + of, a étantle coefficient de dilatation linéaire et son volume devient(1 -+- atf ou en développant 1 + 3 ai+ 3 a?f -\-«.3fou en négligeant les termes en a2 et en a3 qui sont très GRANDE ENCYCLOPÉDIE. — XIV. petits 4+3 ai, laugmentation de volume M est doncégale à 3a£, doù K =3a. Pour les corps qui ne sont pasisotropes, V. ci-dessous § Dilatation des cristaux. Corps soudes isotropes. — On peut mesurer soit la dila-tation linéaire, soit la dilatation cubique : 1° Méthode deLavoisier et Laplace. Lappareil employé (tig. 1) était unesorte de pyromètre a cadran dont le grand bras était remplacépar laxe optique dune lunette qui visait une mire éloigné se composait dune cuve contenant de lhuile, placée sur. - Appareil de Lavoisier et Laplace. un fourneau entre quatre gros piliers de maçonnerie. Lesdeux piliers voisins dune extrémité de la cuve portaient unebarre de fer descendant verticalement dans la cuve. Contrecette barre venait buter lextrémité de la tige dont onvoulait mesurer la dilatation linéaire. Cette tigeétait portéesur plusieurs rouleaux placés au fond de la cuve. Lautreextrémité venait buter contre une autre barre de fer, nonpas invariablement scellée à la maçonnerie comme la pré-cédente, mais formant levier et disposée de façon à pouvoirtourner autour dun axe horizontal en entraînant une lu-nette. La variation de longueur éprouvée par la tige quandon élevait la température du bain dhuile dune quantitémesurée par des thermomètres, faisait dévier le levier et lalunette. Celle-ci, qui visait au début une certaine divisionde la mire, en visait ensuite une autre, e
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