Annales des sciences naturelles . ¨re des précédentes. Ils constatèrent que les Pho-lades brillent au suprême degré dans le lait. Les auteurs, citésdans mon mémoire, qui vinrent ensuite, se bornèrent à décrirele phénomène sans en préciser le siège. Jai à mon tour constaté le fait des nuages resplendissantsrépandus dans leau où sont plongées les Pholades, lorsquon lasecoue et fagite ; jai vu également leur corps illuminé aprèslouverture du manteau et des valves, et cela à cause dun liquideabondant qui rendait lumineux les corps quil touchait. Jai ensuite pensé que, sagissan
Annales des sciences naturelles . ¨re des précédentes. Ils constatèrent que les Pho-lades brillent au suprême degré dans le lait. Les auteurs, citésdans mon mémoire, qui vinrent ensuite, se bornèrent à décrirele phénomène sans en préciser le siège. Jai à mon tour constaté le fait des nuages resplendissantsrépandus dans leau où sont plongées les Pholades, lorsquon lasecoue et fagite ; jai vu également leur corps illuminé aprèslouverture du manteau et des valves, et cela à cause dun liquideabondant qui rendait lumineux les corps quil touchait. Jai ensuite pensé que, sagissanl dune sécrétion, deux caspouvaient se présenter : toute la superficie des Pholades, et, sui- (1) Séance du 6 août 1872 (résumé de lauteur). (2) Historia mundi. (3) Mém. delAcad. des sciences^ 1723. Paris. (4) Comm. Benon., \ol. II, 1724. ARTICLE W 8. PHOSPHORESCENCE DES ANIMAUX MARINS. 31 vanl toute probabilité, lépithélium extérieur, pouvaient en êtrele siège, comme cela a lieu dans lesJMéduses et les Siphono-. FiG. 7. â Pholade vue dans lobscurité. phores, ou bien la sécrétion lumineuse pouvait avoir sa sourcedans des organes glandulaires spéciaux. Pour résoudre ce problème, je nemployai autre chose quunpetit filet deau qui, tombant dans lobscurité sur lanimal, â2 IPAMCERI. dont on avait ouvert le manteau et le siphon antérieur, emportala partie exubérante du liquide muqueux, et me laissa voiriesorganes lumineux de ces Mollusques. Jai pu constater ainsiquaprès le lavage, on voyait la lumière fixée dans des endroitsdéterminés, tels que: 1° un arc correspondant au bord supérieurdu manteau^ et qui se prolongeait jusquà la moitié environ desvalves; 2° deux petites taches triangulaires placées à lentrée dusiphon antérieur ; 3° deux longs cordons parallèles situés dans lemême siphon (iîg, 7). On pouvait obser
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