. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . s, menaces et mauvais traite-ments. Heureusement, elle avait gardé lanneau (jue le papelui avait donné, et qui lui permit de braver les dangers aux-quels sa chasteté fut exposée. Milon, après dinutiles efforts,la laisse un instant reposer; il a besoin lui-même de reprendiehaleine, épuisé de fatigue et dinanition. Un pauvie ermitede la forêt lui donne ce quil a, du pain bis et des prunessauv


. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . s, menaces et mauvais traite-ments. Heureusement, elle avait gardé lanneau (jue le papelui avait donné, et qui lui permit de braver les dangers aux-quels sa chasteté fut exposée. Milon, après dinutiles efforts,la laisse un instant reposer; il a besoin lui-même de reprendiehaleine, épuisé de fatigue et dinanition. Un pauvie ermitede la forêt lui donne ce quil a, du pain bis et des prunessauvages. En récompense de son hospitalité et de ses répri-mandes, Milou le perce de son épée, puis entraîne de nouveauFlorence dans la forêt. Et quand il perd tout espoir derien obtenir delle, il la saisit par ses longs et beaux che-veux dorés, la lie étroitement à la tige diui arbre, et senfuità lapproche dune compagnie de chasseurs. Cétait le seigneurdu pays, nommé Thierri, revenant, avec ses limiers, à sonmanoir. Il voit la belle Florence, la délie et la conduit dansson château. La princesse y demeura (piekjue temps, ac-cueillie comme une sœur et comme une amie parla fenune. xive SIÈCLE. ^^^ CHANSONS DE GESTE. et la fille du châtelain. Bien quelle ne crût pas devoir révélerle secret de sa naissance et de son rang, on devinait aisé-ment quelle était au-dessus de ceux qui par charité lavaientrecueillie. La table était dressée quand elle arriva: V. 2955. Là fu li corps Flourence honnerez, et siervis De pain, de char, de vin, de bons cappons rostis. Macaires la siervoit qui i prent son delis A véir sa biauté, son cors et son cler vis. A soi méismes, dist : « Doulche dame gentis ! « Moult seroie eureus sestoie vos amis ! » Ce Macaire était un commensal du châtelain, et son nomfait déjà prévoir quelque nouveau méfait. Florence cepen-dant oubliait dans la maison de Thierri ce quelle avaitlaissé dans ; elle emi)loyait les h


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