. Aux temps héroiques . envahit ; je sens« Mon marteau lourd comme une roche.« Mes refrains figés dans ma cloche,« Et vois, pensif, sur mes vieux ans« Passer le temps. » Sait-on que lhiver en furieDéride ce désenchanté ?...Si quelque soir la potidrerie,Blanchâtre son grand voile agileSur la cité, Alors les filles de Miôioireximent sa face de bois ;Et, comme trêve à lhiuneur noire,Lécho de lémouvante histoireQue vécut la ville sa voix : 272 AUX TEMPS héroïques n // chante. « Je nai quune corde à ma lyre.« Et cette corde veut chanter. .« Soit!. . Tu nauras,
. Aux temps héroiques . envahit ; je sens« Mon marteau lourd comme une roche.« Mes refrains figés dans ma cloche,« Et vois, pensif, sur mes vieux ans« Passer le temps. » Sait-on que lhiver en furieDéride ce désenchanté ?...Si quelque soir la potidrerie,Blanchâtre son grand voile agileSur la cité, Alors les filles de Miôioireximent sa face de bois ;Et, comme trêve à lhiuneur noire,Lécho de lémouvante histoireQue vécut la ville sa voix : 272 AUX TEMPS héroïques n // chante. « Je nai quune corde à ma lyre.« Et cette corde veut chanter. .« Soit!. . Tu nauras, mon beau délire« Que lombre et le vent qui soupire« Pour técouter. » « Mes souvenirs aux doux visages,« Consolez-moi quelques instants :« Vous quà légal de mes rouages« Je chéris. . parlantes images« IXi bon vieux temps. >> « Reconstruisez Ville-Marie« Avec ses invisibles murs« De foi, daplomb, de crâneric.« Qiii. refaits eji maçonnerie, « Seraient moins siirs. ». Sait-on que lhiver en luneDéride ce désenchanté ? . , LE VIEUX CADRAN DU SEMINAIRE 27S « On a dit, jen ai souvenance,« Quaux fondateurs le Ciel parlait,« Et leur donnait lapercevance« Quune oeuvre, en la Nouvelle-France,« Le^ appelait. » « Par-dessus la mer étoilée,« En ce pays dombre couvert.« Ils voyaient la ville isolée« Au fond de limmense vallée« Du fleuve vert. » « Il ne pouvait naître dobstacle« Trop grand pour ces hommes [)ieux,« Forts de linitial miracle.« Ils se confiaient en loracle« Tombé des cieux. » (hi leur disait: « Tout lor dun prince,(( Un régiment de paladins« Et les soldats dune province,« Appuîraient dun espoir trop mince« Vos grands desseins. » 274 AUX TEMPS héroïques « Ignorez-vous que la prudence« Est conseillère des projets,« Que le rêve et lextravagance« Ne poussent pas dintelligence« Vcts le succès ? » — « Quen savez-vous ?. .. Laissez-nous faire :« Loiseau peut voler sans effroi ;« Ainsi, sa
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