Revue pittoresque : musée littéraire . core devant les yeux limage sou-riante dune jolie fille qui prend le Pont-fioyal poura\oir un bouquet de violettes ! A côté de Henry vinrent bientôt sasseoir un ca-pitaine dartillerie, une vieille dame, une jeunefille, une femme de chambre et un chien capitaine avait lair , de prime abord, dunhomme insouciant et frivole ; un ^ i)hv>io- X DE LA MAKt^lLlSL. 337 nomiste eût découvert quavant tout ce cupilutneaimait ses moustaches. Mais en regardant de plusprès on eut deviné quil avait au fond du cœurquelque ardente pensée damour ou da
Revue pittoresque : musée littéraire . core devant les yeux limage sou-riante dune jolie fille qui prend le Pont-fioyal poura\oir un bouquet de violettes ! A côté de Henry vinrent bientôt sasseoir un ca-pitaine dartillerie, une vieille dame, une jeunefille, une femme de chambre et un chien capitaine avait lair , de prime abord, dunhomme insouciant et frivole ; un ^ i)hv>io- X DE LA MAKt^lLlSL. 337 nomiste eût découvert quavant tout ce cupilutneaimait ses moustaches. Mais en regardant de plusprès on eut deviné quil avait au fond du cœurquelque ardente pensée damour ou dambition. La vieille dame était sa mère. Quoique dorigineanglaise, elle rappelait assez bien ces pauvresV ieiUes marquises du règne de Louis XVF, qui son tarrivées jusquà nous toutes pâlies et toutes briséesparles révolutions. Elle avait encore, sur ses lèvresmille fois fanées, je ne sais quel sourire plus gra-cieux que tendre, ce sourire (|ui vous arrête çh et liitout rêveur, quand vous regardez sur les ([uais un. Apparition de Jenny Murray dans le salon de Henry de Koseray. vieux pastel de Latour, ou une vieille toile de Fra-gonard. La jeune fille était sa nièce. 11 y avait six moisà peine que miss Jenny Murray habitait ée à Londres, elle navait quitté cette ville quàla mort de sa mère , veuve depuis aurait pu se marier à Londres, mais il luiétait venu là-bas je ne sais quel écho trompeur dumonde parisien i elle avait dans lesprit je uc sais quoi de romanesque, je ne sais quelle petite fleurbleue qui ne pouvait sépanouir sur les bords em-brumés de la Tamise; elle était venue avec quel-ques quinze mille livres de revenu demander unpeu de soleil et un peu damour à la France. Mais,par malheur, il ny avait que bien peu de soleildans le vieil et triste hôiel de sa tante. Pour la-mour, il sen était deimis longtemps exilé. Le ca-pitaine dartillerie venait bien de temps en temps 99 338 KEVUE lIT fie Vincennes avec un ci
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