L'illustration : journal universel . a ne se remplis-se jusquaux combles, chaque fois queson affiche annonce les danseuses vien-noises? Si ce nest pas des concerts où personnene va que lon se plaint, cest donc deceux où la foule se porte? Cest Liszt,cest Tbalberg, cest Géraldy, cest ma-dame Damoreauque lon vent supprimerou réduire au silence? Si Baillot, Lafondou Paganini existaient encore, M. le mi-nistre de lintérieur leur défendrait dejouer du violon devant le public! Nous nexaminerons pas si cette m ?-sure serait légale et si M. le ministre auraitledroitde la prendre. Nous disons quelleser
L'illustration : journal universel . a ne se remplis-se jusquaux combles, chaque fois queson affiche annonce les danseuses vien-noises? Si ce nest pas des concerts où personnene va que lon se plaint, cest donc deceux où la foule se porte? Cest Liszt,cest Tbalberg, cest Géraldy, cest ma-dame Damoreauque lon vent supprimerou réduire au silence? Si Baillot, Lafondou Paganini existaient encore, M. le mi-nistre de lintérieur leur défendrait dejouer du violon devant le public! Nous nexaminerons pas si cette m ?-sure serait légale et si M. le ministre auraitledroitde la prendre. Nous disons quelleserait ridicule. De quoi, diable! soccu-pe-là M. le ministre, tandis quil a tantde choses à faire, choses utiles, chostsnécessaires, et quil ne fait pas? — Nous préférons, dit à ce sujet unjournal quotidien, labus des concerts aux abus de lautorité Les artistes ont le droit de participer à nos conquêtes politiques, et aprèsdeux grandes révolutions, ce nest pas trop que de prélendredu moins à la libelle du mademoiselle Korn vingt i o ir cent, ce qui à quelpoint tous les Français sont égaux devant la loi et devant lefisc! LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. Le journal quotidien ;i raison. El nous ajouterons que lad-ministration na pas de moyen plus certain de réjouir toutelEurope civilisée, que demployer la force immense dont Iledispose à empêcher madame Sabatier de i hanter des roman-ces, et mademoiselle Christian] déjouer du violoncelle. — Une femme, une jeune fille qui joue du violoncelle .—Etpourquoi pas? sainte Cécile en jouait bien ! Regardez cestraits délicats el fiers toul à la lois car lIllustration se fe-rait scrupule de ne vous poinl doi r le portrait dune vir-tuose aussi distinguée), regardez cel œil inspiré el celte posenoblement gracieuse, et jugez vous-même si lamour dunefemme pour le violoncelle a pu lui coûter le plus léger sacri-fice ! Non, il nen esi pas du violoncelli c ne du violon. Celui-ci exige une pose
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