. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . Lourivi (trappe à petit gibier). les petites antilopes ou les lièvres est dune construction ingé-nieuse. On sen rendra aisément compte en jetant un coupdœil sur le dessin. Cette machine sappelle ourivi. Comme je revenais au camp, après une excursion auxsources de la Coutangjo, je me trouvai escorté par une fouledhommes et de femmes qui ne pouvaient se lasser de me con-templer. Il y avait, parmi ces indigènes, un certain nombredhommes dont la laideur était repoussante. Non seulement l


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . Lourivi (trappe à petit gibier). les petites antilopes ou les lièvres est dune construction ingé-nieuse. On sen rendra aisément compte en jetant un coupdœil sur le dessin. Cette machine sappelle ourivi. Comme je revenais au camp, après une excursion auxsources de la Coutangjo, je me trouvai escorté par une fouledhommes et de femmes qui ne pouvaient se lasser de me con-templer. Il y avait, parmi ces indigènes, un certain nombredhommes dont la laideur était repoussante. Non seulement les naturels récoltent dans la foret unegrande quantité de cire, mais ils encouragent le travail des 340 COMMENT JAI TRAVERSÉ LAFRIQUE. abeilles en fournissant à celles-ci des ruches, faites dunegrosse écorce darbre liée au moyen de chevilles de bois. Le 10 juillet, notre départ eut lieu à 8 heures du bout dune demi-heure et malgré la présence de nosguides, nous étions perdus dans une forêt remplie de sous-bois ; nous nen pûmes sortir quau prix de beaucoup de. louchasc de la Coutaugjo. peine à 10 heures. Nous marchions alors sur un espaceentièrement dégagé darbustes, mais au milieu darbres gi-gantesques dont lombrage donnait à nos têtes un abri contreles ardeurs du soleil. Cette jouissance fut courte, car unedemi-heure plus tard nous retombions dans une jungleépaisse qui ne fut pas franchie sans fatigue , à H heures 20, je descendais lagréable penchantdune colline, au pied de laquelle sétendait leau va-seuse dun petit lac, entouré par un tapis de graminées ver-dopntes. PARMI LES GANGUÉLAS. 341 Au moment que nous y arriyions, je jetai à bas un animalquon peut, je crois, appeler leopardus jubatiis. Sa peau futjointe à celles dont se composait déjà ma couche. Jai dormidessus jusquà Pretoria et, parla suite, jen ai fait cadeau auDr. Bocage. Ce leopardus jubaius doit être rare, puisque je nen ai vu


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