Revue de l'art chrétien . sanglier de (même) année d(argent). Léglise de Rouvres renferme en outreplusieurs morceaux intéressants de diffé-rentes époques ; des fonts baptismaux duXIV siècle, des sculptures en pierre, desboiseries et deux torchères en bois doré duXVI1, sans compter quelques bons détailsdimagerie et dornementation faisant corpsavec lédifice même ; enfin le plus beaumorceau dorfèvrerie médiévale quaitconservé la Bourgogne. Cest une croixreliquaire à deux croisillons, de o6i dehauteur totale, y compris le pied destiné àla transformer en crqix processionnelle etqui est du temps, ce
Revue de l'art chrétien . sanglier de (même) année d(argent). Léglise de Rouvres renferme en outreplusieurs morceaux intéressants de diffé-rentes époques ; des fonts baptismaux duXIV siècle, des sculptures en pierre, desboiseries et deux torchères en bois doré duXVI1, sans compter quelques bons détailsdimagerie et dornementation faisant corpsavec lédifice même ; enfin le plus beaumorceau dorfèvrerie médiévale quaitconservé la Bourgogne. Cest une croixreliquaire à deux croisillons, de o6i dehauteur totale, y compris le pied destiné àla transformer en crqix processionnelle etqui est du temps, cest-à-dire des premièresannées du XIIIs. Lâme en bois est touterecouverte de vermeil ciselé avec souples rinceaux rapportés et soudés dun goût etdun travail exquis ; le tout est étinceléabondamment de gemmes diverses, camées,intailles et cabochons. Cette pièce inesti-mable, qui porte sur la face une parcelle dela Vraie Croix, provient du prieuré voisindEpoisses, supprimé en 1771 avec lordre. Tombe de Monnot Machefoing. de Grandmont auquel il appartenait. Lereliquaire fut alors transféré en léglise deRouvres, et pendant la Révolution, la piétédes habitants la si bien su cacher quilserait venu à peu près intact jusquà nous sila beauté nen avait été légèrement atteintepar une restauration imprudente,consomméeil y a un demi-siècle environ; mais il y fautregarder de fort près pour sen apercevoir. îLégltse tie iRoubres. 107 La nation en eut retiré une pincée dar-gent à tenir dans le creux de la main etquelques pierres sans grande valeur. Quonne loublie jamais, en effet, ces produits delorfèvrerie ancienne étaient faits dun peu,bien peu de métal précieux et de beaucoupdart ; faute de lavoir compris la Francesest appauvrie sans retour de milliers dob-jets qui, à ne les prendre quau point de vuepurement artistique, seraient aujourdhuiun capital utile. Ainsi, le trésor de Notre-Dame de Reims montré aux visiteurs pourune somme
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