. Égypte. définitivement dans lesécoles du Delta, et je lestime prouvépour celui des tombeaux : cest au Deltaen effet, et au Delta seulement, que lespapyrus atteignent des hauteurs énormes,et quils forment ces fourres immenses aumilieu desquels le mort bienheureux sen-fonçait à laventure, afin de harponnerle poisson ou de chasser les oiseaux deauet lhippopotame (fig. 93). Après que les prêtres dHéliopolis eurentcodifié les principes du culte des dieux et des morts, ils en vinrentpresque invinciblement à édicter des règles pour la composition etpour lexécution des tableaux où ils le représentai


. Égypte. définitivement dans lesécoles du Delta, et je lestime prouvépour celui des tombeaux : cest au Deltaen effet, et au Delta seulement, que lespapyrus atteignent des hauteurs énormes,et quils forment ces fourres immenses aumilieu desquels le mort bienheureux sen-fonçait à laventure, afin de harponnerle poisson ou de chasser les oiseaux deauet lhippopotame (fig. 93). Après que les prêtres dHéliopolis eurentcodifié les principes du culte des dieux et des morts, ils en vinrentpresque invinciblement à édicter des règles pour la composition etpour lexécution des tableaux où ils le représentaient. Elles nesouffraient guère dex-ceptions en ce qui con-cernait les dieux, car,lorsque 1 homme sadres-se à eux, ses actes et sesattitudes les plus insigni-fiantes en apparence ontleur importance. Pourbien faire, lartiste au-rait dû décomposer enautant dimages distinc-tes les mouvements lesplus menus du célébrant,mais le théologien ne lycontraignit pas. Il luiimposa seulement, pour. Fig. 98. — Bas KELiEi ikulmimial DE Sanafraouî, au Sinai. (Cliché Pétrie) — 58 REGLES DE LA DECORATION MURALE chacun des épisodes dont laséquence constituait les offices,dexprimer le moment critiqueoù la manipulation saccomplitqui les force à produire le maxi-mum de leur effet. Jadis, le chefou le roi avaient dû lacer eux-mêmes dans les champs le tau-reau presque sauvage quils vou-laient offrir (fig. 94) : ils le terras-saient, ils lui liaient lés pattes enfaisceau, puis ils le tuaient duncasse-tête en bois dur à demitranchant, dont ils lui assénaientun coup sur le crâne entre lesyeux. Plus tard, on égorgea labête au lieu de lassommer, mais


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