. Le pegme de Pierre Covstav . dre du clergé, de ne paffer en quelqueperf ction les laissa linftance de l Egli^fe Occidentale fut fait nouuel Edit furlabftinence du mariage des prêtres : le^quel encores quil ne fut receu par lesGrecs,toutefois noz gens 1 ont côftâVmet gardé iufqucsàce ôbienque pluficurs grands perfonnages, ÔCmêmes les plus apparens défendeurs dela liberté Papale , layent contredit fideuons nous fouhaiter que ceux quiont choifi telle manière de viure, syportent bien ÔC faintemét5<5£ quilz na*dulterentpar ordures, ôC céte finge devertu volupté, v n edit incitant à fi
. Le pegme de Pierre Covstav . dre du clergé, de ne paffer en quelqueperf ction les laissa linftance de l Egli^fe Occidentale fut fait nouuel Edit furlabftinence du mariage des prêtres : le^quel encores quil ne fut receu par lesGrecs,toutefois noz gens 1 ont côftâVmet gardé iufqucsàce ôbienque pluficurs grands perfonnages, ÔCmêmes les plus apparens défendeurs dela liberté Papale , layent contredit fideuons nous fouhaiter que ceux quiont choifi telle manière de viure, syportent bien ÔC faintemét5<5£ quilz na*dulterentpar ordures, ôC céte finge devertu volupté, v n edit incitant à fi grande chafteté. Car qui eft ce qui peut êtretant braue ÔC magnifique en la prétrile,qui ne foit fouillé par ces villanies. Orceux qui ont premièrement amené en |^rlEglife labftinence de mariage, regarddoient principalement à ce que parli*mitation des chofes diuines, iîzappro*chaffent leurs clercs de Dieu. Mais ceuxqui parmanifeftes fornications deshonorétleurprétrife,ienevoy point en quoy » ■*. nq m ilz fuiuent la fentence&: pensée du confile Carfe méleraux affaires de mariagene femble erre conuenable à lordre ÔCmaieftédes dercsron ne df ura, a mon a*uis,endurer que telle dignité foit en facede tous défigurée par infigne mechance*té.Orileftdcsgensquienchofescôtrai*res ncsacordent pas : ilz fuient feucre*mentlemariage,cx:neantmoins,femon j trent corrumpus ÔC efféminés en toutesvoluptés ÔC fornications. Et cerr s cela ; sentretient fort mal,quil y ayt des gés • qui ne fe veulent permettre ce qui eft h*cite à tous,& fe permettent ce que les autrès eftiment mauuais ÔC défendu. Et j pourtant il faut admonéter ceux qui ontlétat ÔC honneur de Peglife cher ÔC recô*mandé,que par feuerité des loix ôC la peine desconciles,repriment les clercs quiferont trouuésatrains de fornication ÔC [ autres péchés, puifque la chofe eft venula,quon ne les peut retenir en office parla beauté de la vertu. Car cela eft malfeant, que ceux
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