Bibliotheque de campagne . r Académie fubfijle au milieu de Paris, fans queperfonne le fâche. Et tel que vous verrez traitertout ce Livre-ci dune pure fable , ou même le crituquer, fera peut-être le Marquis dOrmilly, ou leChevalier de Pontignan. Ain fi, Lecteur Ji vous mencroyez, ne dites point de mal de cet Ouvrage ; car vous ne favez devant qui vous parlerez. $ur-touttje vous prie davoir de la confiaération pour les Aca-démiciennes ; et font les plus jolies perfonne* de Pa* Fa r «• 124 -P R Êf F A C E. ris. Si elles entrent un peu aifément dans des cou-ver jations galantes , elles nen font p
Bibliotheque de campagne . r Académie fubfijle au milieu de Paris, fans queperfonne le fâche. Et tel que vous verrez traitertout ce Livre-ci dune pure fable , ou même le crituquer, fera peut-être le Marquis dOrmilly, ou leChevalier de Pontignan. Ain fi, Lecteur Ji vous mencroyez, ne dites point de mal de cet Ouvrage ; car vous ne favez devant qui vous parlerez. $ur-touttje vous prie davoir de la confiaération pour les Aca-démiciennes ; et font les plus jolies perfonne* de Pa* Fa r «• 124 -P R Êf F A C E. ris. Si elles entrent un peu aifément dans des cou-ver jations galantes , elles nen font pas dans le fondmoins févéres, ni circonfpeftes. Je Joubaite à ceuxqui napprouveront pas ce petit Livre, des Mattref-Je s aiiffi vertueuses, £f aujji propres à les faireenrager. Les filles , qui ont vu du monde, &? vécuùv te quelque liberté , .ne font pas celles que cherchentles gens mal-intentionnés. Ils trouvent mieux leurcompte avec des lignés, qui nont jamais ouï parlerdamour quà leurs mè A C A* ACADEMIE GALANT E SSSJtsJ^STk y a quelque tems quil fe trouvfrW ? W cnez Mademoifelle dOrmilly uneXj 1 Q| Compagnie compofée des plus hon-Z§\£2£53 nêtes-gens de Paris. Cétaient Made*E»*?*^*aa moifelle de Mirac, Mademoifelle <teTuré, Mr. le Chevalier de Pontignan, Mr. le ComtedAlbagna, Mr. de Tréval ; & Mr. le MarquadOrmilly, Frère de la Demoifelle qui recevoirces vifites. Comme il eftbefoin de faire connoîtretoutes ces perfonnes, en voici le portrait en peude mots. Mademoifelle dOrmilly eft une Brunefort bien faite, moins belle que touchante, maistouchante au dernier point. Il y a beaucoup da-grément répandu fur toute fa perfonne, fur fesmanières, & jufques fur fes défauts ; car fes dé-fauts même ont je ne fai quoi qui plaît. Elle alefprit fort joli, & fort propre au commerce dàinonde. Je ne voudrois pas répondre que fon airnimpofât un peu ; mais enfin il neft guéres defemmes , qui quoiquelles euflent plus defprit,ne gagnafTent à
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