Bulletin de l'Institut français d'archéologie orientale . nce i^^^^^IV^^^^I ¥IJX^f Pi U^PîTI^^^fJl^^f -Dépêchez-vous, com-pagaons, liiomme au rouleau est à faire son travail, portez ce qui est découpé,hâtez-vous, sur votre vie n. Ces légendes, on le voit, ne nous apprennent rien debien précis sur le travail des bouchers. Cest pour cette raison que je les ai rassem-blées et traduites avant de passer à létude détaillé opérations de bouclierie. V. LA MISE À MORT. Les Égy])tiens semblent avoir évité de parti pris de représenter le massacredes animaux. Les documents qui nous monircnt comment o


Bulletin de l'Institut français d'archéologie orientale . nce i^^^^^IV^^^^I ¥IJX^f Pi U^PîTI^^^fJl^^f -Dépêchez-vous, com-pagaons, liiomme au rouleau est à faire son travail, portez ce qui est découpé,hâtez-vous, sur votre vie n. Ces légendes, on le voit, ne nous apprennent rien debien précis sur le travail des bouchers. Cest pour cette raison que je les ai rassem-blées et traduites avant de passer à létude détaillé opérations de bouclierie. V. LA MISE À MORT. Les Égy])tiens semblent avoir évité de parti pris de représenter le massacredes animaux. Les documents qui nous monircnt comment on procédait soutbien peu noud)rcux. Le plus caractéristique appartient à une tombe de Mei-doum. Il date dune époque encore voisine des vieux artistes dHierakonpolisqui ne craignaient pas déterniser sur la pierre les meurtrières victoires de Mariette, Masl., p. •173. Miiiwliculclliisliliilégi/plleii A.\\\ .\\.hhA. < Mémoires de lIiislilul égijjjtkii. , p. 5 4 3. Mémoires de lliisliltitégifplieii, l. III, p. 5; Bouflicr éfjorgeanl un orvx, leur roi. Le dessin de Meidoiiiu (fijT. ?j) est barbare comme lactimi cllo-mè, armé du couteau habituel, a saisi par les cornes un animal qui paraîtbien èlrc loryx et la fait se dresser sur les pattes de derrière, puis il lui a com-plclement tranché la tèlc; le sang coule,le corps dépourvu de vie retombe mol-lement. Bien (piil existe dans les Monu-ments do Cliampollion- une scène sem-blable, je ne puis croire (|ue ce procédéait été dun usage courant. On ne ren-contrait pas tous les jours des individuscapables de dresser dune seule mainun oryx sur ses pattes de derrière et de le saigner comme un poulcl. Dansles tableaux que nous utiliserons par la suite, les ])œufs, les oryx, lesgazelles ont toujours les pattes ligotées. Or il est trop évident quon ne ligotaitpas les victimes après les avoir égorgées, mais quon les ligotait précisément|iour les égorger commodément-


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