. Les etoiles; derniere feerie . nfidélité nest pas une juste vengeance, cest le plus odieuxde tous les crimes. Je marrêtai sur la limite qui ne doit pasêtre franchie. Le jeune homme partit pour la Suisse avecun médecin; il sest fixé à Berne, où probablement il semariera. La conversation continua ainsi. Elle lui parla dun sixièmedanger, un peintre du plus grand mérite, qui lui envoyason portrait quil avait fait delle pendant une représenta-tion à lOpéra, et dont la loge se transformait en une étoilebrillante et fantasmagorique. Le dénouement de ce sixièmedanger fut le même que pour les précéde


. Les etoiles; derniere feerie . nfidélité nest pas une juste vengeance, cest le plus odieuxde tous les crimes. Je marrêtai sur la limite qui ne doit pasêtre franchie. Le jeune homme partit pour la Suisse avecun médecin; il sest fixé à Berne, où probablement il semariera. La conversation continua ainsi. Elle lui parla dun sixièmedanger, un peintre du plus grand mérite, qui lui envoyason portrait quil avait fait delle pendant une représenta-tion à lOpéra, et dont la loge se transformait en une étoilebrillante et fantasmagorique. Le dénouement de ce sixièmedanger fut le même que pour les précédents. — Voilà mon problème astronomique posé, dit Octave àmadame de Saverny ; devinez lénigme. — Ce nest pas difficile, monsieur. Votre femme fidèle estla plus belle des étoiles : cest Y étoile fixe. — Bravo! madame, je vais me précipiter, comme lesphinx, du haut du mont Cythéron. — Ne vous précipitez pas; Œdipe nexige pas ce sa-crifice. — Rassurez-vous, madame, je ne tomberai que dans mon. L ÉTOILE iFOÀlE ASTRONOMIQUE. 207 lit, car voici bientôt le jour; et si le soleil me trouvait ici,je serais assez vil courtisan pour lui faire ma cour et lui sa-crifier mon sommeil. — Dieu nous préserve de ce malheur, monsieur Octave;nous voulons vous entendre encore la prochaine nuit. Em-ployez donc votre jour selon notre coutume dété. Le soir suivant , M. Octave de Nizier ne se trouva pas aurendez-vous du cercle de Saverny. Lamiral profita de cetteabsence, qui lui laissait la royauté de la conversation, et ra-conta toutes les aventures dont il avait été le témoin ou lehéros à Éaeïnomove et à Tavaï-Poennamou, les deux îles dela Nouvelle-Zélande que sépare le détroit de Cook. On regarda beaucoup les étoiles pendant le récit delamiral. Le lendemain, M. Octave de Nizier sexcusa de son mieuxet justifia son absence en ces termes : « Il métait impossi-ble, dit-il, de passer la nuit précédente à la belle étoile, jaidormi à Pari


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