. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. FEUILLES DES MONOCOTYLÉDONES AQUATIQUES. 145 de 2 mm. de long, le sommet, loin d'être échancré ou même arrondi, est obtus. Toute la partie obtuse tombera donc et permettra la communication de la nervure médiane avec l'extérieur. Tandis que sur une coupe transversale de la base du limbe du Z. marina et du Z. Capricorni, la plus grande épaisseur était au milieu, et allait en diminuant jusqu'aux bords, la sec- lion du Z. nana est d'épaisseur plus uniforme, et presque toujours légèrement déprimée sur les deux faces, au niveau de la nervure médiane. La


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. FEUILLES DES MONOCOTYLÉDONES AQUATIQUES. 145 de 2 mm. de long, le sommet, loin d'être échancré ou même arrondi, est obtus. Toute la partie obtuse tombera donc et permettra la communication de la nervure médiane avec l'extérieur. Tandis que sur une coupe transversale de la base du limbe du Z. marina et du Z. Capricorni, la plus grande épaisseur était au milieu, et allait en diminuant jusqu'aux bords, la sec- lion du Z. nana est d'épaisseur plus uniforme, et presque toujours légèrement déprimée sur les deux faces, au niveau de la nervure médiane. La structure générale est aussi la même, mais il n'y a jamais que trois faisceauxlibéro-ligneux ; on trouve entre eux, de chaque côté, trois ca- naux aérifères dans les feuilles les plus étroites, cinq ou six dans les plus larges. La couche sous- J rjg. iu. /juste/ a <ui'tu, uuiiuct u. ujjlo épidermiqiie est toujours feuille adulte ; la nervure médiane et les deux simple " c'est Seulement nervures latérales sont indiquées par un poin- .' . tillé. La ligne dessinée au-dessus indique la aux points OÙ aboutissent forme de la feuille très jeune (gross. 80). les murs de séparation qu'elle se dédouble pour donner une ou quelques fibres. Les cordons fibreux ne se montrent donc pas entre les murs, sauf au niveau delà nervure médiane et sur les bords de la feuille; on en retrouve aussi autour des faisceaux libéro-ligneux. La gaine est ouverte suivant toute sa longueur, et ses lèvres sont beaucoup plus embrassantes à la base qu'au sommet, où elles se prolongent un peu au-dessus de la ligule en deux petites oreilles indépendantes du limbe. La ligule est identique à celle des espèces précédentes. La feuille du Z. nana se distingue donc de celle du Z. ma- rina : 1° par son limbe plus étroit pourvu de trois nervures ; 2° par sa gaine ouverte sur toute sa longueur ; 3° par l'é- ANN. SC. NAT. BOT. XIII, 10. Please note that these images ar


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