. L'illustration : journal universel . -tes. Or, on ne va pas^volon-tiers vagabonder hors des mursou escalader des montagnesquand le thermomètre variede iO à 50 degrés. On aimemieux faire la sieste dans sonpatio, ou errer dans ces ruesqui ressemblent à des égoutsautant par leur odeur et leurobscuritéqueparleurconstruc-tion singulière. Mais il ny aquun sommeil qui soit éternel,et ce spectacle, étrange au pre-mier abord, finit à la longuepar devenir dans de pareilles circonstan-ces vous entendiez parler toutà cnup dune villepeu éloignée,cachée comme un nid doi-seau dans une v


. L'illustration : journal universel . -tes. Or, on ne va pas^volon-tiers vagabonder hors des mursou escalader des montagnesquand le thermomètre variede iO à 50 degrés. On aimemieux faire la sieste dans sonpatio, ou errer dans ces ruesqui ressemblent à des égoutsautant par leur odeur et leurobscuritéqueparleurconstruc-tion singulière. Mais il ny aquun sommeil qui soit éternel,et ce spectacle, étrange au pre-mier abord, finit à la longuepar devenir dans de pareilles circonstan-ces vous entendiez parler toutà cnup dune villepeu éloignée,cachée comme un nid doi-seau dans une verdoyante fo-rêt dorangers, de citronniers,de grenadiers, au pied dunechaîne de montagnes que vousconnaissez de réputation depuisvotre plus tendre enfance, etdoù coulent tout exprès pourlarroser les eaux les plus abon-dantes et les plus pures qui se puissent voir, néprouveriez-vous pas, comme moi, un vif désir daller vous promenerquelques heures dans cette forêt, le long des ruisseaux des-cendus de ces montagnes?. Passage du gué de ta CliilTa. Uien de plus facile di^illeurs que de satisfaire ce désir. Ily a dix uns à peine, il fallait une armée pour aller dAlger àBliJali; iniintenant on na pas même besoin descorte. Dex-cellentes diligences, partant le matin et laprès-midi des deux villes, francEïssent en moinsde cinq heures les douze lieuesqui les séparent. Dans le plusfort accès de la fièvre des che-mins de fer, les plus maladesavaient fait la folie de projeterun chemin de fer dAlger àBlidali. Heureusement ils sontmorts, ou ils se sont guérisavant davoir pu mettre à exé-cution cet incroyable quinze ou vingt voyageurs 3ui font chaque jour ce trajetoivenl donc, en attendant larésurrection ou la rechute detes spéculateurs fabuleux, secontenter de la diligence ou delomnibus. Pour moi, le ha-sard me plsfa dans lomnibusavec un .-^rabe, une cuisinière,un général, son secrétaire etson domestique. Ce général, dont je tairai lenom,


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