. Dictionnaire de physiologie. Physiology. -202 LOCOMOTION. analogie et nous avons dit que les anciens auteurs tendaient à les considérer comnie un mode de locomotion unique et ne différant guère l'une de l'autre que par la vitesse de progression. 11 y a évidemment une grande analogie entre le pas de marche et le pas de course considérés isolément, et en particulier dans le mode d'action sur le sol.^^ Dans les deux, il y a une période d'appui ferme du pied et une période de déroule- ment de la cheville autour d'un même axe, passant près des articulations métatarso- phalangiennes.
. Dictionnaire de physiologie. Physiology. -202 LOCOMOTION. analogie et nous avons dit que les anciens auteurs tendaient à les considérer comnie un mode de locomotion unique et ne différant guère l'une de l'autre que par la vitesse de progression. 11 y a évidemment une grande analogie entre le pas de marche et le pas de course considérés isolément, et en particulier dans le mode d'action sur le sol.^^ Dans les deux, il y a une période d'appui ferme du pied et une période de déroule- ment de la cheville autour d'un même axe, passant près des articulations métatarso- phalangiennes. Dans la marche le pied aborde le sol par le talon; dans la course par le talon, la plante ou la pointe suivant la longueur du pas. Dans la course, le membre inférieur décrit autour de l'articulation de la hanche un angle plus grand que dans la marche. Il en est de même de ses divers articles qui décrivent des angles respectifs plus grands dans la course que dans la marche. Les mouvements des membres sont donc exagérés dans la course. Les trajectoires des divers points considérés, cheville, genou, en subissent nécessairement le contre-coup et décrivent des sinuosités plus accentuées ou / ////Z/ /. FiG. 53. â Course de vélocité. P, P, appuis successifs du même pied gauche, longueur du pas, S",27 ; A, appui du pied droit ; VP, verti- cale passant par la cheville du pied à l'appui ; HH, liorizontale se confondant presque avec la trajectoire du sommet de la tète (Analyse chronophotographique) (Dbmeny). plus brusques. Les oscillations verticales de la hanche sont un peu plus grandes dans la course que dans la marche. Par contre, les oscillations du tronc sont beaucoup moindres et leur niveau moyen est plus bas dans la course que dans la marche. Enfin, remarque intéressante : Dans la marche « la vitesse moyenne du pied est supérieure au double de la vitesse de progression du corps », cela est
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