Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . jusquà présent, si mal à propos, tourmenté le côté qui se portoit naturellement bien. Ensuite, aprèsavoir un peu réfléchi pour trouver le moyen de soutenir et de maintenir la têtedans son altitude naturelle, jimaginai un bandage tiès simple pour suppléerau défaut du muscle relâché, et pour servir à deux fins, sçavoir : à retournerla tète en devant, et à larrêter dans cette situation, selon la commodité. Voici 12 178 LES TORTICOLIS SPASMODIC^UES comme jy réussis. Je pris un ruban lar
Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . jusquà présent, si mal à propos, tourmenté le côté qui se portoit naturellement bien. Ensuite, aprèsavoir un peu réfléchi pour trouver le moyen de soutenir et de maintenir la têtedans son altitude naturelle, jimaginai un bandage tiès simple pour suppléerau défaut du muscle relâché, et pour servir à deux fins, sçavoir : à retournerla tète en devant, et à larrêter dans cette situation, selon la commodité. Voici 12 178 LES TORTICOLIS SPASMODIC^UES comme jy réussis. Je pris un ruban large dun pouce et long dune aulne etdemie. Jen appliquai une extrémité en travers sur le haut du front, demanière que cette extrémité regardoit le vrai côté malade, où je larrêtaiavec une main, pendant quavec lautre je conduisois le ruban derrièreloreille, du côté sain, puis sous le derrière de la tête, ensuite derrièreloreille, du côté malade, et, de là jusquau front, où, layant passé par-dessus lextrémité du ruban, jeus soin de bien arrêter cette extrémité par. FiG. 14. â La tète redressée par le bandage ou ruban, et vue de proflL Les lettresmarquent ici les mêmes choses que celles de la première ligure, cest à -dire la figure 12,excepté ce qui ne peut marquer dans cette attitude lextrémité inférieure du musclesterno-mastoïdien gauche ou malade (daprès Winslow). plusieurs tours semblables, afin que le ruban ne glissât point. Après quoi,jen passai le reste sur loreille, du côté sain, je le conduisis derrière lépaule,du même côté, et le fis passer sous le creux de laisselle, vers le devant de lapoitrine, où je le tirai peu à peu (fig. 13); et, par là , au moyen de lobli-quité de ce passage, depuis le front jusque derrière lépaule, je fis, tout à lafois, réussir trois choses, savoir : releve
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