Œuvres diverses de M L de Chaulieu . usplaire ^ell fi fenfible à mon cœur , quil por-te avec lui fa recommandation, &maré-compenfe ; que vous dire de plus? rien , jecroi i fi non que voilà les fencimcns de ref-pe£l & dattachement que je conferveraiéternellement pour vous. Tom. IL 274 OlEuvres diverfes REPONSE DE MONSIEUR LE MARQUIS DE LA F A R R E. AU NOM DE MADAMEDE LASSA Y. \J Ncques ne vis un Ç\ polî goutteux »Prêt à toute heure à galamment écrire ;Mieux vous valez quand êtes ès-bien vous fîed quelque peu de martyre jTrop de fanté, tant de foins vous attire ,Tant de defirs à v
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . usplaire ^ell fi fenfible à mon cœur , quil por-te avec lui fa recommandation, &maré-compenfe ; que vous dire de plus? rien , jecroi i fi non que voilà les fencimcns de ref-pe£l & dattachement que je conferveraiéternellement pour vous. Tom. IL 274 OlEuvres diverfes REPONSE DE MONSIEUR LE MARQUIS DE LA F A R R E. AU NOM DE MADAMEDE LASSA Y. \J Ncques ne vis un Ç\ polî goutteux »Prêt à toute heure à galamment écrire ;Mieux vous valez quand êtes ès-bien vous fîed quelque peu de martyre jTrop de fanté, tant de foins vous attire ,Tant de defirs à votre cœur infpire,Quen tj^p dendroits vous faut porter vos vœux :Mais à prefent quêtes gîfant, beau fire ,Oncques ne vis un fi la douleur fur vous prend peu dempire !Vous nen quittez lair ferain, ni la Lyre ,Nen querellez le Ciel trop rigoureux. de M. L. de nen avez refprît plus langoureux ;Aîns ne penfez quà flatter & bien direOncques ne vis un ii poli goutteux* â7j. Ss ^^S Otu^Yei dherfes REPONSE DE M. L. DE CHAULIEU, A MADAME LA MARQUISE DE LASSA Y. JL Our recevoir écrits {î gracieux ,*Point ne me plains,quelque mal quil men coûteEtjeconfens de pardonner aux Dieux,Quand à c€ prix me donneront la goutte. Pour vous louerfuffic la vérité;A mon égard, ufcz de flatterie ,Ceft mal répondre à ma fimpliçité.Que d*y mêler de la coquetterie. Quand pour vous plaire encor je nai rien me donnez {\ douce recompenfe ;Aurez en moi ferviteur très-parfait,Quand voudrez bien ainfî païer davance. de M, Chmlieu. fjj Je nai bcfoin, pour affermir mon cœur ,De rapeller aucun dogme iloïquc;Vous avez Tart dendormir ma douleur^Au doux jargon de Mufe marotique. Oncques ne fut fï fortuné goutteux \Vous en ferez refrein de ma balade ,Quand le voudrez 5 car fuffai-je piteux ,De corps peu fain, & d*efprit langoureux^Venez me voir, plus ne ferai malade ;Et dans mes maux content, & trop heurcusj^jJe chanterai, faifant
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