Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . n sarcasme troublés ; Linvisible cocher des sept asti*es du pôle Ne baisse pas le front, ne tourne pas lépaule. En poussant au zénith lelTrayant chariot. Pour voir ce que Voltaire écrit à Thiériot. Les rieurs sont-ils sûrs de leur rire? Leur style Ëlide volontiers Dieu, syllabe inutile; Du vieux surplis du prêtre ils chiffonnent lempois ; Mais que veulent-ils? Faire aux croyants contrepoids. Est-ce tout? A quoi bon? Quel choix dans la nuit noire! Le hasard de nier ou le hasard de croire ! Que sert, dans cette énigme où lhomme est enf


Le pape ; La pitié suprême ; Religions et religion ; L'âne . n sarcasme troublés ; Linvisible cocher des sept asti*es du pôle Ne baisse pas le front, ne tourne pas lépaule. En poussant au zénith lelTrayant chariot. Pour voir ce que Voltaire écrit à Thiériot. Les rieurs sont-ils sûrs de leur rire? Leur style Ëlide volontiers Dieu, syllabe inutile; Du vieux surplis du prêtre ils chiffonnent lempois ; Mais que veulent-ils? Faire aux croyants contrepoids. Est-ce tout? A quoi bon? Quel choix dans la nuit noire! Le hasard de nier ou le hasard de croire ! Que sert, dans cette énigme où lhomme est enfoui, De balbutier Non parce quon bégaye Oui? Donc, esprit, prends ton vol, si tu te sens des , homme, quel que soit léclair de tes prunelles. QUERELLES. 211 Nespère pas, si haut que ton ame ait monté, Tenvoler au delà Je ton humanité. Va! mais, songes-y bien, nul ne sort de sa sphère. LEtre en qui tout se fond, mais de qui tout diflere, A fait les régions pour quon sy renfermât; Et roiseau le plus libre a pour cage un II PHILOSOPHIE Homme, quest-ce ([ue cest que tes cérémoniesMisérables, devant les choses infinies?A quoi bon tes pœans, tes chants, tes hosannas?Pourquoi, nayant pas plus de jours que tu nen au pied dun tas dautels contradictoires?Quelle manie, atome en proie aux dinterpeller les cieux? et quel besoinDe prendre linvisible et lobscur à témoin ? 214 UELIGIONS ET RELIGION. Crois-tu féconder lOmbre en y semant des rites, Des formules de nuit sur du brouillard transcrites? Timagines-tu donc, être aux songes bornés, Que, lorsquavec tes yeux, tes oreilles, ton nez, Tu bâtis un fétiche ayant ta ressemblance. En tadressani au vide insondable, au silence. Au mystère, à lhorreur, tu les amèneras A lui faire des pieds quand tu lui fais des bras? Te figures-tu pas que le gouffre, où Socrate, Les druides dArmor, les mages de lEuphrale, Jean de Pathmos, et Dante, et Thaïes ont frémi. Entrera p


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