. Annales de la Société des sciences naturelles de la Charente- Maritime. gaise se comptent par milliers le long de la côtecharentaise et de ses îles. Du haut des falaises, lorsquela mer est retirée, rien nest curieux comme léchiquierde ses parcs avec son dédale de routes vaseuses, ani-mées par le mouvement des charrettes des de ces parcs sont construits depuis longtempset ont contenu jadis des huîtres indigènes. Dautres sontplus récents, et il sen édifie constamment de nouveaux,qui, situés de plus en plus au large, sont peu avanta-geux pour les concessionnaires, car ils ne


. Annales de la Société des sciences naturelles de la Charente- Maritime. gaise se comptent par milliers le long de la côtecharentaise et de ses îles. Du haut des falaises, lorsquela mer est retirée, rien nest curieux comme léchiquierde ses parcs avec son dédale de routes vaseuses, ani-mées par le mouvement des charrettes des de ces parcs sont construits depuis longtempset ont contenu jadis des huîtres indigènes. Dautres sontplus récents, et il sen édifie constamment de nouveaux,qui, situés de plus en plus au large, sont peu avanta-geux pour les concessionnaires, car ils ne découvrentquaux très grandes marées, et pour peu de temps. Sur le terrain qui lui est concédé, le parqueur trans- 13 porte en canot de grosses pierres prises à la côte et, àmarée basse, les entasse ; il en faibdes murs de 1 mètrede haut sur 40 centimètres de large ; puis, dans lespaceainsi enclos, parsème dautres pierres. Ce sont les col-lecteurs, sur lesquels se fixera le naissain. En peu detemps, les pierres formant les murs sont garnies dhuî-. Phot. F. FaideauOstréiculteurs levant les huîtres portugaises dans un parcChâtelaillon (Charente-Inférieure) très, qui les relient plus solidement que le meilleurciment. Ajoutons quà la partie inférieure des murs,des ouvertures sont ménagées pour permettre lécoule-ment de leau au moment du jusant. Le travail du parqueur de gryphées est pénible, maispeu compliqué. Il consiste à séparer, sans les blesser,les huîtres qui sont trop tassées ; elles sallongeraient 14 démesurément, resteraient plates et invendables ; avecune sorte de petite pioche, dite marochon, il enlève labarbe, ou frange mince de croissance ; en un mot, ilcombat par tous les moyens en son pouvoir lélongationde lhuître. La bonne « portugaise » marchande estaussi arrondie que possible, avec une valve gauche


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