. Le chemin de fer du Congo (Matadi-Stanley-Pool) . Production moyenne, par journée de travail, do lensemble dos terrassiers. Ces moyennes paraîtront faibles, si on les compare à la pro-duction dun terrassier blanc; mais il importe de se rappeler quece dernier est un homme de métier, tandis que le travailleur noirarrivant sur les chantiers navait jamais manié ni une pelle, ni unepioche, ni une barre à mine, et devait faire une période dappren-tissage, à faible rendement. La production moyenne était doncabaissée lorsque, périodiquement, des contingents nouveaux HISTORIQUE DE LA CONSTRUCTION 6g
. Le chemin de fer du Congo (Matadi-Stanley-Pool) . Production moyenne, par journée de travail, do lensemble dos terrassiers. Ces moyennes paraîtront faibles, si on les compare à la pro-duction dun terrassier blanc; mais il importe de se rappeler quece dernier est un homme de métier, tandis que le travailleur noirarrivant sur les chantiers navait jamais manié ni une pelle, ni unepioche, ni une barre à mine, et devait faire une période dappren-tissage, à faible rendement. La production moyenne était doncabaissée lorsque, périodiquement, des contingents nouveaux HISTORIQUE DE LA CONSTRUCTION 6g venaient remplacer les contingents que lon rapatriait, à lexpi-ration de leur terme de service (deux ans). De plus, il ny avaitpas dinterruption de travail à lépoque des pluies, alors que lachaleur est accablante, même pour les noirs. Les graphiquesindiquent, dailleurs, que la production sabaissait pendant les en 1895-1896 .327 799 m* 237 930 j. 1894-1895 223594 journées en 1893-1894 111735 1893-1894 100 773 m. Kilom. 192 Kilom. m Marche des travaux du ier mai 1894 au Ier juin li mois de pluie. Quant à la production absolue, elle atteignitfréquemment, pour les vieilles équipes, à 3 mètres là, certainement, un maximum, dans les terrains qui ontété rencontrés pendant les quatre dernières années de la construc-tion et parmi lesquels la roche dure na été entamée quexcep- 70 Mis rORIQl l Di LA CONSTRUC NON tionnelleraent. Nous ne croyons pas quil soit possible de fairedépasser ce maximum par des ouvriers noirs travaillant enAfrique. il est permis de compter au moins sur une pro-duction moyenne de à mètre cube, qui a été celle dusmois de février, mars, avril et mai [896; pendant cette période delanm e, les pluies sont abondantes et 1rs chaleurs sont les plusfortes. Lavaucement obtenu fut doue beaucoup plus rapide- quaupa-ravant, lui outre, le prix de la main-dœuvre, par mètre cube,diminua, ainsi que létabli
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