La grande chronique ancienne et moderne de Hollande, Zelande, VVest-Frise, Vtrecht, Frise, Overyssel & Groeningen, jusques à la fin de l'an 1600 . éraux, ils lafirent requérir par leurs Députés , mais cepoinetfut remis à la refolution du Roy. Et comme en ces entrefaites on avoit fi £ïMv/.mJbien de la Relimon,quon dtBraij^t\rappercevoit delà diminution de leur port ^,,/idarmes, & quil eftoit à efperer que de bref dAnvers. 1ils les quitteroyent du tout. Eft adve-nu que le Drolîiird de Brabant (qui eft au-tant quun Prevoft des Marefchaulx) accom-pagné de quelques gens â cheval &
La grande chronique ancienne et moderne de Hollande, Zelande, VVest-Frise, Vtrecht, Frise, Overyssel & Groeningen, jusques à la fin de l'an 1600 . éraux, ils lafirent requérir par leurs Députés , mais cepoinetfut remis à la refolution du Roy. Et comme en ces entrefaites on avoit fi £ïMv/.mJbien de la Relimon,quon dtBraij^t\rappercevoit delà diminution de leur port ^,,/idarmes, & quil eftoit à efperer que de bref dAnvers. 1ils les quitteroyent du tout. Eft adve-nu que le Drolîiird de Brabant (qui eft au-tant quun Prevoft des Marefchaulx) accom-pagné de quelques gens â cheval <k à picd,a-vec cômiftiô, comele bruit couroit,de Ce riici:fur leur aftàmblée,apprehéder les Miniftres,Anciens,& Diacres,& par ce moyen didlpperles prefehes , pallànt le 19 de Iuillet du loirioignant les folles , & devât la porte de la vil-le,fut defeouvert ôc qui mit in-continent toute la commune en foulpecon,quil venoit en ces quartiers là tout exprès,pour avec au très gens quil avoit au villagede Mercxhem(où il renoit fon domiciIle,guc-res loing dAnvers)fe ietter le lendemain fur leurs. Ij66 EjV leurs aflamblces , qui Te faifoyent hors de; laville. Parquoy le peiipleefmeii plus quau-parvaut rt prend les armes , & Te refoiilt derefifter par force aux attentats dudit Drof-faid. Le Prince dOrage craignâtec dcfaftre,eirVoyaquat& quant en Court, requérir quVvant la matinée du lendemain (qui eftoit Di-rnenche)fut commandé audit Drofîàrd de nerien attenter,mais de fe retirer de làsveu qu ileftoit à craindre que de deux poincts I unpourrait avenir : atiàvoir, ou que ceux de làReligion fe feroyeht fi forts,& le mettroyenten fi grâdnôbre, & fi bien armés,qiiils nait-royenroccafion de redouter le Droflârd, le-quel ny eut peu gagner que des coups. Oùbié fils ne fe penibyét ailes forts, quil eftoità craindre quils fe faifiàoyent de quelqueplace dedans la vilîe,pour y tenir leurs pref-ches fans eflre en danger de Itiy* En quojfut
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