Gazette des beaux-arts . it Benedetto da Majano. Cette médaille, dont on peut voir unbel exemplaire dans la collection de M. Armand et qui est reproduitedans Litta, pourrait être une copie, affaiblie dailleurs, du buste deBenedetto. Quoi quil en soit, nous avons, pour caractériser le buste, mieux quetous les livres du monde : cest le cartouche gravé qui se trouve à linté-rieur et que, grâce à lobligeance de notre honorable ami M. Barbet deJouy, nous avons pu relever. Nous en reproduisons linscription dans saforme exacte : FILIPlUS. STROZA. MATEI. DE MAIANO. FECIT. Cette belle


Gazette des beaux-arts . it Benedetto da Majano. Cette médaille, dont on peut voir unbel exemplaire dans la collection de M. Armand et qui est reproduitedans Litta, pourrait être une copie, affaiblie dailleurs, du buste deBenedetto. Quoi quil en soit, nous avons, pour caractériser le buste, mieux quetous les livres du monde : cest le cartouche gravé qui se trouve à linté-rieur et que, grâce à lobligeance de notre honorable ami M. Barbet deJouy, nous avons pu relever. Nous en reproduisons linscription dans saforme exacte : FILIPlUS. STROZA. MATEI. DE MAIANO. FECIT. Cette belle signature est le meilleur des documents. Elle nous donneà la fois le nom du personnage et le nom du sculpteur, dont le Louvre nepossédait aucune œuvre, et qui est indubitablement lun des maîtres lesplus habiles de lécole florentine. Cette acquisition honore ladaiinistra-tion de notre Musée, et à ceux qui ont mené à bien uue affaire qui napas laissé de présenter de sérieuses difficultés. LOUIS XIX. — 2° PÉRIODE, LES DESSINS DALBERT DURER (HUIT lie ME article) XIV ES mêmes raisons qui avaient déterminé en1505 le voyage dAlbert Diirer à Venisedécidèrent notre maître à partir en 1520pour une excursion dans les Flandres. Audouble point de vue de lart et du com-merce des œuvres dart, les Pays-Bas luioffraient le même attrait que lItalie duNord. En 1520 comme en 1505 une terribleépidémie désolait Nuremberg. Aussi Durercrut-il prudent de quitter sa ville natale etdemmener avec lui Agnès sa femme etSuzanne sa servante. Une autre raison encore lengageait à visiter lesPays-Bas : il se proposait de demander à Charles-Quint, qui traversaitalors ces contrées pour aller recevoir à Aix-la-Chapelle la couronneimpériale, le payement dune rente viagère établie en sa faveur parlempereur Maximilien. Diirer emportait avec lui tout un assortiment de ses plus belles gra-vures sur bois et sur cuivre, auxquelles il avait joint les meilleures œu-vre


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