. L'ami des enfants . lphe, ou plutôt je vais te la lire moi-même. (Il lit.) « Mon cher papa, « Jai bien du chagrin de navoir que deschoses si désagréables à vous annoncer ; mais ilvaut encore mieux que vous les appreniez demoi que dun autre. Notre cher Frédé » — Oh! oui, il mérite bien à présent ce nomdamitié. <( Notre cher Frédéric mène une mauvaiseconduite. Il y a quelques jours quil a vendu samontre, et, ce qui est encore pis, la plupart deses livres de classe et de prières. Je vais vousdire comment je lai su. Un vieux bouquiniste, quinous apporte au collège des livres de rencontr
. L'ami des enfants . lphe, ou plutôt je vais te la lire moi-même. (Il lit.) « Mon cher papa, « Jai bien du chagrin de navoir que deschoses si désagréables à vous annoncer ; mais ilvaut encore mieux que vous les appreniez demoi que dun autre. Notre cher Frédé » — Oh! oui, il mérite bien à présent ce nomdamitié. <( Notre cher Frédéric mène une mauvaiseconduite. Il y a quelques jours quil a vendu samontre, et, ce qui est encore pis, la plupart deses livres de classe et de prières. Je vais vousdire comment je lai su. Un vieux bouquiniste, quinous apporte au collège des livres de rencontre,vint lautre jour molTrir un Exercice du Chré jai usé le mien à force de le lire, je ne demandais pas mieuxque den acheter un autre. Il me le présente. Je le reconnais aussitôtpour celui de Frédéric; et dautant mieux que son nom était griffonnésur le titre. Je lachetai six sous; mais je nen dis rien, pour que celane lui fit pas de tort parmi nos camarades. Je me contentai de le. UN BON COEUR FAIT PAKDONNEK BIEN DES ÉTOUUDEUIES 3 porter au préfet, qui fit venir le bouquiniste, et lui demanda de qui iltenait ce livre. Le bouquiniste avoua quil lavait acbeté de mon édéric ne put le nier, et il dit quil lavait vendu, parce quil avaitbesoin dargent; et quen attendant quil pût en acheter un autre, il avaitemprunté celui dun de ses amis qui en avait deux. Le préfet voulutsavoir ce quil avait fait de cet argent. Frédéric le lui déclara; mais je lesoupçonne de navoir fait quun mensonge. Ah ! ah ! dis-je en moi-même,il faut savoir sil ne sest pas aussi défait de quelques-unes de ses pensai dabord à la montre que vous lui avez donnée pour ses étrennes,afin ([uil sût un peu le compte de son temps, dont il ne soccupait guère,comme vous devez vous en souvenir. Je le priai de me dire lheure quilétait. Il fut embarrassé, et il me répondit que sa montre était chez allai sur-le-champ pour méclairer.
Size: 1080px × 2312px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1890, bookidlamidesenfan, bookyear1890