. Le Mexique conquis. que. Ses mânesprécieux implorent notre vengean-ce ; nous la devons encore plus à cetattentat quà nos injures. Le falut dece peuple ne peut plus être que dansla fourmilion. Ils partent : un profond filence Seîeur trifteife commencent cette pom-pe lugubre. Bientôt toute la nationeft accourue à ce fpeftacle. Une dou-leur amere lui fait oublier TEfpagnol& fa sûreté : lair retentit de gémiffe-mens. Le corps fanglant du monar-que eft dépofé dans le temple du Dé-mon de la guerre. Ce deuil eft fonouvrage Se fon triomphe. Lesminif-tres impurs , achèvent leurs fuperfti-tieufes céré
. Le Mexique conquis. que. Ses mânesprécieux implorent notre vengean-ce ; nous la devons encore plus à cetattentat quà nos injures. Le falut dece peuple ne peut plus être que dansla fourmilion. Ils partent : un profond filence Seîeur trifteife commencent cette pom-pe lugubre. Bientôt toute la nationeft accourue à ce fpeftacle. Une dou-leur amere lui fait oublier TEfpagnol& fa sûreté : lair retentit de gémiffe-mens. Le corps fanglant du monar-que eft dépofé dans le temple du Dé-mon de la guerre. Ce deuil eft fonouvrage Se fon triomphe. Lesminif-tres impurs , achèvent leurs fuperfti-tieufes cérémonies. Le peuple lesfuit aux tombeaux des rois. Ceft làque les reftes du grand Montézumefont confumés par les flammes. Ils F uj 86 Le Mexiquedeviennent un holocaufte agréableà Satan. Ses cendres font arrofées defang humain. Alors les regrets sex-priment par des cris confus, & lescavernes répètent long-tems les cla-meurs & les hûrlemensqui accompa-gnent ces terribles funé Conquis. Liv. IX. 87 1P ê%- W^ W 4* ^ 1 LIVRE IX. Argument. \^ Uetla va ca fuccede au thronc deMontézume. Il anime les Mexiquains quirecommencent leurs hoftilités. Cortès lesbat & détruit un temple dont ils set oientemparés. Il va aufecours dun gros dEs-pagnols enveloppé-par la multitude, & dé-livre Duéro que les ennemis avoient faitprifonnier. Les Mexiquaïns propofentalors une trêve dans le dejjein daffamerles Efpagnols dans le palais. Cortès lac-cepte & croit tromper leur vigilance &leur perfidie , en fit tant pendant la nuitde la ville de Mexique ; avant que le ter-me de cette trêve fou expiré. Mais les F iiij 88 Le Mexique Mexlquains attaquentJon armée engageafur la chauffée. Malgré cette furprije , laplus grande partie de larmée franchit cepaffage. Alvarado tue Quetlavaca erséchappe par une for ce fur naturelle : maisV arriere-garde de F armée des Efpagnolsefl coupée. Deux cens Efpagnols , milleTlafcalteques & quarante chevaux pé-riffent
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