Sur les remparts : poésies . olu,En secouant nos cœurs comme des feuilles le long des chemins, dis-moi que nous veux-tu ? On se bat pour largent, on se bat pour la vieEt toujours et partout lon narrive quà toi ?Celui qui dit ces mots aux astres se confie,Avec un vœu suprême et son cœur plein démoi ! II Oh ! nous serons obscurs pour ceux qui naiment pas,Pour les rassasiés, fuyards des voix de lâme,Volontaire du rêve et piteux dici-bas,Je ninvoque plus rien que ma mourante flamme : Faible étincelle, hélas ! que souffla linconnu,Et qui nous fait mourir de ciel et despérance,Au pays de


Sur les remparts : poésies . olu,En secouant nos cœurs comme des feuilles le long des chemins, dis-moi que nous veux-tu ? On se bat pour largent, on se bat pour la vieEt toujours et partout lon narrive quà toi ?Celui qui dit ces mots aux astres se confie,Avec un vœu suprême et son cœur plein démoi ! II Oh ! nous serons obscurs pour ceux qui naiment pas,Pour les rassasiés, fuyards des voix de lâme,Volontaire du rêve et piteux dici-bas,Je ninvoque plus rien que ma mourante flamme : Faible étincelle, hélas ! que souffla linconnu,Et qui nous fait mourir de ciel et despérance,Au pays des absents doù nul nest revenu,Jirai bientôt payer ma dîme de souffrance. 65 Le monde est vain, jaime la paix des tombes,Passez mes jours, je ne vous souris plus,Va-t-en mon âme aux blanches hécatombes,Sur le chemin des espoirs superflus ! Va-t-en là haut, par de là lazur frêle,Va-t-en bien loin, car je suis mieux sans toi,Va-t-eu au Dieu du jour qui le révèle,Va-t-en bien loin, tu seras mieux sans moi !. ee GETHSEMANI Souvenir de lEtoile Une sueur de sang arrosa sa prière :* Sil se peut, éloignez ce calice de votre volonté saccomplisse, ô mon père !Agréez mou amour, je mourrai pour la foi. Et la croix apparut. O passé ! ô jeunesse !Nazareth ! Bethléem ?! Jésus se vit enfant :Sa mère et son vieux père au cœur plein de tendresse!Sa pauvre mère ouïra son sanglot étouffant. Il vit lombre du temps qui pesait sur le monde,La fiévreuse insomnie et lespoir sachevant,Des peuples qui gisaient, dans une nuit profonde,Séclairèrent soudain dune étoile au levant. Le monde séclairant, les bergers cheminèrentSous cet astre nouveau, pourchassant lhorizon,Et par les sentiers creux, les cœurs silluminèrentDune gloire den haut battant à lunisson. Leurs cantiques chantant, les bergers parcoururentUn tiers de la Judée en proie à leur instinctDe voir le roi Jésus. Ht lorsquils aperç dessinant au loin, dans le bleu du matin, Cette v


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