. Nouveau voyage en France; conversation . t élevé les troisenfants, depuis longtemps souffrante et cassée, dut un jour saliter à la suite dun refroidisse-•ment et, malgré les soins empressés de M Rinval et dHélène, elle ne tarda pas à mourir. Sa mort arriva justement à lépocfue des vacances, et la famille fut si attristée de cetteperte quelle ne songea pas cette année-là à voyagei. Ce ne fut donc que deux ans après le premier voyage cjue lon se décida à se remettreen route. M Rinval proposa de commencer cette fois lexcursion par Salins, ville du département du Jura,où liaLitait une deses amie
. Nouveau voyage en France; conversation . t élevé les troisenfants, depuis longtemps souffrante et cassée, dut un jour saliter à la suite dun refroidisse-•ment et, malgré les soins empressés de M Rinval et dHélène, elle ne tarda pas à mourir. Sa mort arriva justement à lépocfue des vacances, et la famille fut si attristée de cetteperte quelle ne songea pas cette année-là à voyagei. Ce ne fut donc que deux ans après le premier voyage cjue lon se décida à se remettreen route. M Rinval proposa de commencer cette fois lexcursion par Salins, ville du département du Jura,où liaLitait une deses amies Rinval accueillitdautant plus volon-tiers ce projet que Lu-cien et Hélène avaientsouvent n^uiifesté ledésir de se rendrecompte de rex[)loita-tion des puits de sel,et que Salins est undes principaux centresde cette industrie. Les jeunes voya-geurs de notre i)re-mier récit sétaientdéjà transformés :Lucien atteignait saquatorzième annéétait un véritaLlejeune homme ; soninstruction était en. bonne voie, et il sacheminait à grandspas vers les épreuves du baccalauréélène avait douze ans avait fait de sérieux progrès,et on la considérait comme une deses de sa pension. Cé-tait en outre une desjeunes filles les plusdouces et les plus ai-mables cpie lon putrencontrer. Elle sétaitappliquée sans relâcheà se corriger des mou- vements dhumeur etde vivacité qui luiéchappaient autre-fois et cpii avaient tantattristé ses y avait complète-ment réussi. Tant il estvrai que rien ne résisteà la persévérance desLe «rt. bonuGS résolutlous. Paul, qui marchait à grands pas vers sa huitième année, avait lui-même fait des progrèssensibles. 11 lisait maintenant couramment et sans troj) chantonner. On arrivait assez facilementà le comprendre. Son écriture commençait à se former, et il réussissait généralement dans les troispremières règles, à condition, bi(Mi enteiulu, quil ne se tr
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