Traité des maladies de la moelle épinière . ar des éclats de voix; le malade paraîtfaire de grands efforts pour articuler; la parole devient quelquefois,avec le temps, tout à fait incompréhensible. MALADIE DE FRIEDREICH. — SYMPTOMATOLOGIE. 4:!3 DéfoiMiiations. — Lalaxi([ue faiiulial prcscnlo deux ordres dedéformations qui, sans lui être spéciales, ont une grosse valeur dia-gnostique : ce sont le pied bot et la déviation de la colonne vertébrale. La déformation des pieds est assez précoce. Elle débute souventpar le redressement du gros orteil. Les deux pieds sont pris simulla-nément ou successi


Traité des maladies de la moelle épinière . ar des éclats de voix; le malade paraîtfaire de grands efforts pour articuler; la parole devient quelquefois,avec le temps, tout à fait incompréhensible. MALADIE DE FRIEDREICH. — SYMPTOMATOLOGIE. 4:!3 DéfoiMiiations. — Lalaxi([ue faiiulial prcscnlo deux ordres dedéformations qui, sans lui être spéciales, ont une grosse valeur dia-gnostique : ce sont le pied bot et la déviation de la colonne vertébrale. La déformation des pieds est assez précoce. Elle débute souventpar le redressement du gros orteil. Les deux pieds sont pris simulla-nément ou successivement. Le pied est raccourci, en équin varus (fig. KVi et 103); la voùleplantaire, fortement excavée, est dirigée en dedans comme si le piedavait subi un certain degré de torsion davant en arrière et de dedansen dehors autour de laxe longitudinal. Le talon antérieur fait saillie^les orteils sont en hyperextension dans leur première phalange, enflexion pour les deux autres, la première phalange du gros orteil est. Fig. 163.— Le pied droit du même malade, vu de profiL encore davantage relevée (fig. 163). Les tendons des muscles exten-seurs sont saillants. Cette attitude vicieuse est tout dabord réduc-tible, les mouvements actifs et passifs restent longtemps possibles :mais peu à peu elle devient fixe et elle concourt à augmenter lestroubles delà marche et de la station. Cette forme typique nest pasabsolument constante, elle nexiste pas toujours aux deux pieds etSoca décrit trois variétés de pieds bots : 1 Pied bot excavé avec redressement des orteils, ou forme habi-tuelle; 2° pied creux sans redressement des orteils; 3° pied à courburenormale sans redressement. La pathogénie du pied bot est ici assez obscure : tantôt il y ahypotonie des muscles périarticulaires, tantôt contracture; de sorteque si le pied de la maladie de Friedreich a pu être comparé danscertains cas à celui de lhémiplégique ou de la paraplégie spasmo-dique (


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