. Beitrge zur Kryptogamenflora der Schweiz. . 356 Ell menie temps que la croissance radiale s'accelere, lallongement tan- gentiel peut devenir excessif; dans ces conditions les lobes du thalle prennent uno apparence en eventail. Ce developpement est, comme on le voit, tres semblable ä celui que j'ai decrit pour le Trentepohlia depressa, mais ici les cellules sont plus larges, moins allongees. Dans le Phycopelüs fül- cina (Mont. nob.) l'etroitesse des cellules rappelle celle des filaments de Trente- pohlia. Mais il ne faut pas perdre de vue dans l'eta- blissement des especes dans ce genre que l
. Beitrge zur Kryptogamenflora der Schweiz. . 356 Ell menie temps que la croissance radiale s'accelere, lallongement tan- gentiel peut devenir excessif; dans ces conditions les lobes du thalle prennent uno apparence en eventail. Ce developpement est, comme on le voit, tres semblable ä celui que j'ai decrit pour le Trentepohlia depressa, mais ici les cellules sont plus larges, moins allongees. Dans le Phycopelüs fül- cina (Mont. nob.) l'etroitesse des cellules rappelle celle des filaments de Trente- pohlia. Mais il ne faut pas perdre de vue dans l'eta- blissement des especes dans ce genre que la lichenisa- tion, meme faible, modifie immediatement la forme des cellules qui s'allongent demesurement, tout en se dichotomisant comme cela a ete explique pour le T. depressa. En ne tenant pas compte de ce fait, on s'expose ä des deboires serieux. Quant au diametre des cellules, il est pour cette cause extreme- ment variable. On a decrit un tres petit Phycopeltis d'Europe, croissant sur les feuilles persistantes des Sapins, du Lierre et des Ronces. Mais les tro- piques sont bien plus riches en plantes epiphylles. Leur grande humidite favorise beaucoup ce genre de formations. 11 n'est guere d'especes ä feuilles persistantes qui n'en presentent plus ou n^oins. Elles apparaissent comme des taches bleues verdätres ou grisätres, atteignant jusqu'ä 1 cm. de diametre et paraissant s'elever au-dessus de l'epiderme, alors que en realite la cuticule seule est soulevee. ~ Cette structure simple est celle qui est seule realisee dans le Phy- copeltis epiphyton Millardet^), mais aussi chez plusieurs formes 'plus grandes des Tropiques. Ce sont les formes glabres. Chez celles-ci les zoosporanges naissent sans differenciation speciale de cellules quelconques du thalle. Ces cellules se bornent ä grossir; leur contenu se subdivise (v. fig. 261) un certain nombre de fois. Les zoo- spores sortent par un pore et sont munies de deux cils. Fig. 261. Phycopeltis epiphyton Millardet. — A, t
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