Sermons sur divers textes de l'Ecriture Sainte . uger ton Peuple, &^ pour. difcerner entre le Bien & le Mal:car y qui pourroit juger ton Peuple^qui ejl en Ji grand Nombre ? Et cespropos plurent à VEternel de ce queSalomon lui amit fait cette Dieu lui dit : Parce que tu masfait cette Demande ^ à^ que tu nas ??? point demandé, ni une longue Vie, nides Ricbeffes, ni la Mort de tes En-nemis: mais, que tu as demandé de VIn-telligence jpour rendre la Juflice : voici,jai fait félon ta Parole-, voici, je fatdonné un Cœur fâge &^ intelligent; deforte quil ny en aura point après toiqui te fci


Sermons sur divers textes de l'Ecriture Sainte . uger ton Peuple, &^ pour. difcerner entre le Bien & le Mal:car y qui pourroit juger ton Peuple^qui ejl en Ji grand Nombre ? Et cespropos plurent à VEternel de ce queSalomon lui amit fait cette Dieu lui dit : Parce que tu masfait cette Demande ^ à^ que tu nas ??? point demandé, ni une longue Vie, nides Ricbeffes, ni la Mort de tes En-nemis: mais, que tu as demandé de VIn-telligence jpour rendre la Juflice : voici,jai fait félon ta Parole-, voici, je fatdonné un Cœur fâge &^ intelligent; deforte quil ny en aura point après toiqui te fcit femblable. Et même jetai donné ce que tu nas point deman-dé, f avoir les Ricbeffes & la Gloire; ^- de J or te quentre les Rois il ny en apoint eu qui foit tel, que tu feras,pendant tous les Jours de ta Vie. Etjî tu marches dans mes Voies, pour ? garder mes Ordonnances & mes Com-mandemens, comme David ton Père y amarché, je prolongerai auffi tes Rois III. 5. — 14. indufivement. XllI. SER-. Salomon, Sermon XIII. 507 XIII. SERMON. lALHEUR à toi, Terre ,fc\e^*quand ton Roi efl encore jeu- ^ ne ! Ceft ainfi que le Sageexprimoit les Calamitez desEtats conduits par des Hom-mes fans Expérience. Mais , cette Rè-gle générale à fes Exceptions. Com-me on voit quelquefois la Légèreté dela Jeuneffe dans 1 Age mûr ^ on voit aufliquelquefois la Solidité de TAge mûrdans la Jeuneffe. Il y a des Génies pxé-maturez, chés qui la Raifon anticipe furles Années, & qui^ pour ainfi dire, en:fortant du Berceau, font briller des Lu-mières , qui les rendent dignes du Thro-ne. Des Profufions de Grâces furnatu-relies, venant quelquefois au Secours dela Nature, vérifient en eux ce dont leProfete avoit fait une heureufe Expé-rience: Jai pûjfé mes Maîtres en Pr^^ Je fuis devenu plus intelligent que ^^ ^®°*les Vieillards. En voici une Preuve éclatante. Sa-lomon, dans les premières Années de laVie, fe forme du Gouvernement lIdéela plus


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