. Dictionnaire de physiologie. Physiology. 180 LOCOMOTION. 11 convient donc, nous semble-t-il, de revenir à la vieille théorie classique combattue par WiNSLOvv, , Beaunis, Demeny, etc., comme étant celle qui s'accorde le mieux avec les faits bien interprétés, et qui permet seule un fonctionnement logique et économique du moteur animal. DjLes résistances passives. â Toutes ces pièces mécaniques, leviers,muscles, etc., ne peuvent se mouvoir, sans résistances passives internes, dues à leur propre fonctionne- ment. C'est là le cas de toutes les machines et nous ne pouvons étudie


. Dictionnaire de physiologie. Physiology. 180 LOCOMOTION. 11 convient donc, nous semble-t-il, de revenir à la vieille théorie classique combattue par WiNSLOvv, , Beaunis, Demeny, etc., comme étant celle qui s'accorde le mieux avec les faits bien interprétés, et qui permet seule un fonctionnement logique et économique du moteur animal. DjLes résistances passives. â Toutes ces pièces mécaniques, leviers,muscles, etc., ne peuvent se mouvoir, sans résistances passives internes, dues à leur propre fonctionne- ment. C'est là le cas de toutes les machines et nous ne pouvons étudier toutes les causes de déperdition de la force. Cela ne serait du reste pas possible, vu la grande complexité de ces résistances, et l'impossibilité de les mesurer par des moyens directs. Mais il est des résistances provenant du milieu extérieur et dont il est relativement facile d'appi'é- cier l'influence sur les mouvements locomoteurs. Ces résistances sont de deux ordres : celles qui ont pour origine la pesanteur; celles qui proviennent de la pénétrabilité plus ou moins grande du milieu dans lequel se meut l'animal. a) Résistances provenant des actions de la pesanteur. â La pesanteur, force constante, intervient pour modifier les conditions de travail d'une force locomotrice considérée seule. Sa direction est fixe. Son intensité est repré- sentée par le poids à mouvoir. Elle peut tantôt favoriser jusqu'à un certain point, tantôt contrarier les mouvements locomoteurs. En général elle est plutôt un obstacle à la loco- motion. Pour fixer les idées, supposons un mobile a (fig. 29) qui va de o en L suivant une trajectoire par- faitement horizontale, il faudi^a pour cela dépenser un certain travail Q, suffisant pour vaincre les résistances dues au frottement sur la surface d"appui et à la résistance du milieu ambiant à la pénétra- tion. Pour aller de o en M, le che


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