. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. La variation de longueur éprouvée par la tige quandon élevait la température du bain dhuile dune quantitémesurée par des thermomètres, faisait dévier le levier et lalunette. Celle-ci, qui visait au début une certaine divisionde la mire, en visait ensuite une autre, et le rapport entrela dilatation cherchée de la tige et la distance mesurée desdeux divisions de la mire successivement visées était lemême que celui du bras de levier à la distance de la lunetteà la mire. Ce rapport nétait connu quassez approximati
. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. La variation de longueur éprouvée par la tige quandon élevait la température du bain dhuile dune quantitémesurée par des thermomètres, faisait dévier le levier et lalunette. Celle-ci, qui visait au début une certaine divisionde la mire, en visait ensuite une autre, et le rapport entrela dilatation cherchée de la tige et la distance mesurée desdeux divisions de la mire successivement visées était lemême que celui du bras de levier à la distance de la lunetteà la mire. Ce rapport nétait connu quassez approximati-vement par suite de la difficulté quil y avait à mesurerexactement la longueur du bras de levier. 2° Méthode deRamsden. Le principe de la méthode est dû au généralRoy. Lappareil construit par Ramsden (fig. 2) se compose detrois cuves parallèles, situées dans un même plan horizontal,côte à côte. Celle du milieu renferme la barre que lonétudie et dont on élève plus ou moins la température àlaide dun bain dhuile ; les deux autres contiennent deux. Appareil de Ramsden. autres barres quelconques maintenues dans de la glacefondante de façon que leurs longueurs soient de ces trois barres porte à chaque extrémité unetige qui se dresse verticalement en dehors de la AA, BB, CC/, ces trois barres. Les tiges fixées enA et A portent chacune une mire composée de deux filsen croix ; les tiges de B et de B portent une lentille con-vergente qui donne une image réelle des deux mires précé-dentes ; enfin les tiges de C et de C portent une loupemunie dun micromètre ; avec la loupe on regarde limageréelle de la mire donnée par la lentille et à laide dune vismicrométrique on mesure le déplacement quil faut donner 36 DILATATION - ot>2 à la lentille pour que limage de la mire se fasse au pointde croisement des fils du micromètre. Pour faire une expé-rience, on remplit les trois auges de glace fondante et avecun
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