. Némésis médicale illustrée : recueil de satires . e de les donner an\ pauvres; cétait pourtantle seul moyen de môter des regrets xxxii UN MOT DE LAUTEUR. Mes ennemis ont dit, sans le croire: il est méchant; mesamis ont répondu : il est malin; je ne sais vraiment pastrop ce que je suis; jai du plaisir à rabattre les amours-propres désordonnés, jaime à déchirer à belles dentsles réputations usurpées; je me fouetterais moi-mêmesi javais commis une injustice ou un acte de mauvaisefoi, et pourtant je ne suis pas jaloux de me faire dumal. pas plus quaux autres. Joublie aisément les injures quoique
. Némésis médicale illustrée : recueil de satires . e de les donner an\ pauvres; cétait pourtantle seul moyen de môter des regrets xxxii UN MOT DE LAUTEUR. Mes ennemis ont dit, sans le croire: il est méchant; mesamis ont répondu : il est malin; je ne sais vraiment pastrop ce que je suis; jai du plaisir à rabattre les amours-propres désordonnés, jaime à déchirer à belles dentsles réputations usurpées; je me fouetterais moi-mêmesi javais commis une injustice ou un acte de mauvaisefoi, et pourtant je ne suis pas jaloux de me faire dumal. pas plus quaux autres. Joublie aisément les injures quoique je naie jamais été partisan du précepte delévangile, et que je me trouve peu disposé a prêter mesjoues lune après lautre à qui que ce soit. Aussi ferai-je bien de ne pas essayer mon portrait etde laisser ce soin à Daumier et à Théodore , grâce au crayon de lun et à la plume de lautre,on se décide à me relire sans ennui, et je suis satisfait. PREMIERE SATIRE. .... nunquàm-ne reponam Vexatus totiès Juvénal-. INTRODUCTION Sacombe avait vécuj du poète effrontéCondamnant au repos l< fouet ensanglanté,Sous le poids des abus prudente el sans répliqueKn de vains traits desprit sessoufflait la critiqueVa dun voile imposteur habile a se cacherLintrigue sourdement se hâtait <!<• marcher \ PREMIERK SATIRE Toui était calme et froid au temple dEsculape;Le Pactole y coulait eu murmurante nappe ,Et chaque favori, dans ses flots argentins,Y venait étancher sa soi! tous les presse a ces élus nétait point importune;Heureux temps, jours de paix, de gloire et de fortune,Où lon naissait grand homme, on passait professeurComme aujourdhui ministre, et jadis grand seigneur!Complaisant avoué de trames infernales,Le scrutin se prêtait aux intrigues vénales,Et de ses flancs impurs à vil prix achetésSortaient avec fracas les médiocrité, la toque à la main, a lÉcole étonnéeOn se ruait par bande, on entrait par fo
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