. Le General Dourakine; . s sontsi bons, si complaisants! Je voudrais toujoursjouer avec eux. LE GÉNÉRAL. Mais eux ne voudront pas jouer avec vous, parceque vous êtes querelleurs, méchants et men-teurs. 86 LE GÉNÉRAL DOURAKINE. SONUSHKA. AhT mon oncle ! cest Yégor qui a été méchant,mais nous ne le laisserons plus faire. LE GÉNÉRAL. Assez, assez, ma pauvre Sonushka. Tu as bienrépété ta leçon. Parlons dautre chose. Aimes-tuta tante Natalia Pétrovna? SONUSHKA. Mon pas beaucoup. LE GÉNÉRAL. Pourquoi? SONUSHKA. Parce quelle est toujours triste; elle pleure tou-jours depuis que mon oncle a
. Le General Dourakine; . s sontsi bons, si complaisants! Je voudrais toujoursjouer avec eux. LE GÉNÉRAL. Mais eux ne voudront pas jouer avec vous, parceque vous êtes querelleurs, méchants et men-teurs. 86 LE GÉNÉRAL DOURAKINE. SONUSHKA. AhT mon oncle ! cest Yégor qui a été méchant,mais nous ne le laisserons plus faire. LE GÉNÉRAL. Assez, assez, ma pauvre Sonushka. Tu as bienrépété ta leçon. Parlons dautre chose. Aimes-tuta tante Natalia Pétrovna? SONUSHKA. Mon pas beaucoup. LE GÉNÉRAL. Pourquoi? SONUSHKA. Parce quelle est toujours triste; elle pleure tou-jours depuis que mon oncle a été tué à Sévasto-pol; elle ne veut voir personne; alors, cest très-ennuyeux chez elle. LE GÉNÉRAL. Et ses enfants? SONUSHKA. Mon oncle, ils sont ennuyeux aussi, parce quils^ont toujours avec ma tante, et ce nest pas amu-sant. LE GÉNÉRAL. • Ah! ils sont toujours avec leur mère? Etpourquoi cela? Est-ce quelle les retient prèsdelle? SONUSHKA. Oh! non, mon oncle, au contraire, elle veut tou-. ay/B*^-,— Assez, assez, ma pauvre Sonushka! Tu as bien répété ta leçon.(Page 86.) LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 89 jours quils samusent, quils sortent; ce sont euxqui veulent rester. LE GÉNÉRAL. Sont-ils laids, ses enfants? SONUSHKA. Oh! non, mon oncle; Natasha est très-jolie,mais elle est toujours si mal mise! Ma tante estsi pauvre! Les autres sont jolis aussi. — Ah ! ah ! » dit le général. Et il continua sa promenade sans parler à per-sonne. Le soir, il demanda à sa nièce si lodeurdu tabac lui serait désagréable. MADAME PAPOFSKI. Du tout, mon oncle, au contraire! Je laimetant! Je me souviens si bien comme vous fumiezquand jétais petite! Jaimais tant ça à cause devous! Le général la regarda dun air moqueur, et semit à fumer jusquau moment où, le sommeil legagnant, il sendormit dans son fauteuil. Les en-fants allèrent se coucher. Mme Papofski alla frap-per à la porte de Dérigny, quelle trouva sortantde table ; ils mangeaient chez eux da
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