Histore de la maison de Saxe-Cobourg-Gotha . dustrie toujours croissante,devînt lhéritage assuré et incontesté de la maison deWettin. Lopposition la plus violente lui venait de la partde la nièce de Raspon, Sophie, fille de Louis le Saintet veuve du duc Henri de Brabant23. Elle réclamaitsurtout en faveur de son fils mineur, Henri, comme unbien allodial devenu vacant, le pays de Hesse, ainsi queles terres patrimoniales que possédait en grand nombrela maison de Thuringe, dans le landgraviat de ce appuyait ces prétentions sur la substitution gra-duelle de Hermann Ier; et comme, daprès le
Histore de la maison de Saxe-Cobourg-Gotha . dustrie toujours croissante,devînt lhéritage assuré et incontesté de la maison deWettin. Lopposition la plus violente lui venait de la partde la nièce de Raspon, Sophie, fille de Louis le Saintet veuve du duc Henri de Brabant23. Elle réclamaitsurtout en faveur de son fils mineur, Henri, comme unbien allodial devenu vacant, le pays de Hesse, ainsi queles terres patrimoniales que possédait en grand nombrela maison de Thuringe, dans le landgraviat de ce appuyait ces prétentions sur la substitution gra-duelle de Hermann Ier; et comme, daprès le droitféodal, les enfants des frères lemportent sur ceux des 23 II sagit ici de Henri II de Brabant (•{- 1248) qui avait épousé, en premièresnoces, la fille de Philippe de Souabe, Marie, morte en 1238. Cest lui qui futproposé par le pape Innocent IV, pour le trône impérial dAllemagne, après ladestitution de Frédéric II (124i>). II sy refusa, comme on sail. en faveur de sonrwvcui le comte Guillaume de Hollande .*ï». W&& sœurs, et vu que Sophie était la fille de Louis le Saint,frère du dernier landgrave, tandis que Henri lIl-lustre était le fils de Jutta, sœur de Raspon, le droitétait, il est vrai, du côté de Sophie. Henri, de soncôté, avait pour lui la succession linéale du landgraveHermann Ier, son grand-père maternel, et principale-ment le brevet dexpectative sur la Thuringe, le pala-tinat saxon et les fiefs impériaux, qui lui avait étéremis par lempereur Frédéric II. Quant aux exigences des autres prétendants à lasuccession du dernier landgrave Henri Raspon, ellesétaient beaucoup moins fondées et nexercèrent aucuneinfluence sur la marche des événements. Malheureusement, tant pour les parties plaidantes,que pour les administrés, cette querelle soulevée ausujet de la succession thuringienne éclata à une époqueoù lAllemagne, après la mort de lempereur Fré-déric II et celle de Conrad IV, pendant le grand inter-règne ,
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