Mœurs, usages et costumes au moyen âge et à l'époque de la renaissance . es baiesouvertes dans lépaisseur du mur, contenait une roue horizontale, tour-nant sur un pivot. Cette roue était percée de plusieurs trous destinés à rece-voir la tête et les mains du condamné, qui passant et repassant devant lesouvertures de la tour, se trouvait alternativement exposé aux regards et auxhuées de la foule (fig. 351 ). Les piloris étaient toujours placés dans les lieuxles plus fréquentés, tels que marchés, carrefours, etc. Malgré la longue et sinistre énumération que nous venons de faire de la PÉNALITÉ.
Mœurs, usages et costumes au moyen âge et à l'époque de la renaissance . es baiesouvertes dans lépaisseur du mur, contenait une roue horizontale, tour-nant sur un pivot. Cette roue était percée de plusieurs trous destinés à rece-voir la tête et les mains du condamné, qui passant et repassant devant lesouvertures de la tour, se trouvait alternativement exposé aux regards et auxhuées de la foule (fig. 351 ). Les piloris étaient toujours placés dans les lieuxles plus fréquentés, tels que marchés, carrefours, etc. Malgré la longue et sinistre énumération que nous venons de faire de la PÉNALITÉ. 455 pénalité au moyen âge, nous sommes loin davoir épuisé le sujet, car nousnavons rien dit de divers supplices plus ou moins atroces, qui furent enusage à différentes époques et dans différents pays ; notamment du supplicede la croix, employé de préférence contre les juifs; de Y arquebusade, quiconvenait surtout à la justice expéditive des hommes de guerre; du chatouillement, qui amenait la mort à la suite de tortures inexprimables; du. Kig. 352. — Le supplice du pal. Fac-similé dune gravure sur bois de la Cosmographie universellede Munster, in-fol., Bâle, 1552. pal (fig. 352), de Vécorchement, de la nojade enfin, genre de mort assezfréquemment employé en France, puisquil avait donné lieu à cette expres-sion vulgaire, gens de sac et de corde, par allusion au sac dans lequel onenfermait les individus condamnés à périr par Mais détournonsles yeux de ces abominables scènes et bornons-nous à parler des moyens deséquestration pénale ou des prisons. Il va sans dire que le sentiment cruel et impitoyable qui portait le crimi- 456 MŒURS ET USAGES. naliste à renchérir sur lhorreur des supplices dut aussi contribuer, en dessiècles de barbarie, à laggravation du sort des prisonniers. Chaque justicieravait sa geôle particulière, entièrement soumise à son bon plaisir (fig. 353).La loi ou la coutume nadmettait auc
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