Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . igneur, ferai-je donc employé àce trifle miniflere ? Après avoir été le prédi-cateur de cet auditoire chrétien , en ferai-je laccufareur, en fer i je le juge? pronon-cerai-je la fentence de réprobation contreceux que je voudrois fauvcr au prix mêmede ma vie r II ed vrai, mnn Dieu , ce feroicun honneur pour moi davoir place auprèsde vous fur le tribunal de votre cet honneur , je ne laurois quauxdépens de tant dames qui vous ont coûté Sur la parole de Dieu. 47tout votre fang. Peuc-étre mcmc en les con-damnant ,
Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . igneur, ferai-je donc employé àce trifle miniflere ? Après avoir été le prédi-cateur de cet auditoire chrétien , en ferai-je laccufareur, en fer i je le juge? pronon-cerai-je la fentence de réprobation contreceux que je voudrois fauvcr au prix mêmede ma vie r II ed vrai, mnn Dieu , ce feroicun honneur pour moi davoir place auprèsde vous fur le tribunal de votre cet honneur , je ne laurois quauxdépens de tant dames qui vous ont coûté Sur la parole de Dieu. 47tout votre fang. Peuc-étre mcmc en les con-damnant , me condamnerois-jc moi-même,puirque je fuis encore plus obligé queux àpratiquer les lainces vérités que je leur prê-che. Jaurai donc plutôt recours dès m^ainte-tenant & pour eux &: pour moi, au triburvalde votre miléricorde. Je vous llipplierai derépandre fur nous labondance de vos grâces,afin que par la vertu de votre grâce, votreparole nous (bit une parole de fà une parole de la vie éternelle, où nousconduire, ô 4^ (f^i» » « ?«-» -y. -» « -» » -^3* « j: •5?s-3tf- : >t -r -A -îK ok -îtf i -p -i -«t y.» è ^-jp: » -îf: .5* .^ ?•»-3|c ^ (^ » » » -SK-ÎK •» 4-» 4-3H«5^4f ^ ?^??^?? * ^ ?^ ?* •^ ?* ^^(^ îk-» » -•*«•* ii •* ?« -^^ 4-?^ -^t- « •»?•* -îMt -îit-» •» K ^ .«-îk -56 K-^ (? jt-a •«?«?«•?.?»?«•«»•»•-»?•«•« -«-«--SK •«?«•*?. -^i -î^* -K-itt^ SERMON POUR LE LUNDI De la cinquième Varéioiir de Dieu. Hoc aiitem dixlt de fpiritu quem accepturi erantcredentes in eum. Or il dît cela de Vefprit qutls dévoient recevoir ^arla foi. En faint Jean , chap. 7» CE nétoit pas feulement fur les Apôtresque dévoie defcendre ce divin elprit ,mais fur les fidèles ; Se comme la mé foidevoit nous unir toiisdans le fein de la mêmeEglile , le miéme efpric dévoie tousnous ani-mer 6c nous combler d
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