Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . {oy4itt€V /<< Tyrannie, C H A p. 4J. L appert mânifefVement,quHcrcuIcs naf-quit dAlcmena & de lupiter : & quilcommanda,non pas à Argos tant feule-ment,ma


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . {oy4itt€V /<< Tyrannie, C H A p. 4J. L appert mânifefVement,quHcrcuIcs naf-quit dAlcmena & de lupiter : & quilcommanda,non pas à Argos tant feule-ment,mais auffi à toute la Grèce en gêne-rai, & encores à tous les pais & toute*?ikS^X^2^ nations, qui font depuis Soleil leuant, iuAques à Soleil couchant:où il y a encores chofes debout,quiIbncYoueesSc dedieesàfamcmoire,&a limmortalité defon nom. Il fut homme véritablement fimple & ouuert,&nefutonques nourry parmy les rufcs, & calomnies desmefchans. Parquoydit-on, quil auoit accouftumé dal-ler tout nud, ou à tout le moins ,couuert fur les efpaulesdvne peau de Lion, tenant vne malTue en fa main:& quilafaitfipeudecasdesornemens du corps , quil a mieuxaimé acquérir la grâce &: bien-vueillance dvn chacun paror & par argcnt,que par belles robbes precieufes . Partantle brui: eft,quil a fouuent diftribuc innumerablcs tlVRE SZPrXEME. é^f &contrees,& troupeaux de bœufs &iumen$, aoffi vilks& Royaumes à plufieurs, eftimanttout eftre àluy, & riedautruy. Mais pourautant quil auoicrefprit fort vif,& Içcorps fort fain & bien difpofé, & qu ii ny auoic rien quilne feifl de foy-mefme,& quil ne fôdaft par Tes propres forces,le bruit a eftc,quil alloit feul, & de tout ce quil entrc-prcnoit, il en venoit à bout à fon fouhait . Auflî hantoit il(mercy au Pere,qui auoitgrâd foin de luy)toufiours bônescôpagnies:3i cômandant a foy mefrac(qui eftoit argumécde grâd courage en luy ) il fe retiroit des voluptez, & de lacupidité, par laquelle les autres ont accou


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