. Poësies . lui cachai rien, Î$Q P O E S I E j I l avoit la femaineDeux fois du linge blanc ^Et, comme un Capitaine 4La Tocante dargent,Le fin bas décarlate :A côte de melon,Et toujours de ma patteFrifé comme un bichon* P o u r fa dévergondée pSa Madelon Friquet,De pleurs toute inondéeJe remplis mon bacquet^Je fuis abandonnée,Mais ce neft pas le pis sMa fille de journéeEft fa femme de nuir^ Une petite rente b E M. M A N G E n e T. I H Quun Monfieu mavoit fait,Mon coulant, ma branlante yTout eft au bemiquet;ïl retournoit ma pocheSans me laitier un fou,Ce neft pas par reproche,Mais il ma mangé t


. Poësies . lui cachai rien, Î$Q P O E S I E j I l avoit la femaineDeux fois du linge blanc ^Et, comme un Capitaine 4La Tocante dargent,Le fin bas décarlate :A côte de melon,Et toujours de ma patteFrifé comme un bichon* P o u r fa dévergondée pSa Madelon Friquet,De pleurs toute inondéeJe remplis mon bacquet^Je fuis abandonnée,Mais ce neft pas le pis sMa fille de journéeEft fa femme de nuir^ Une petite rente b E M. M A N G E n e T. I H Quun Monfieu mavoit fait,Mon coulant, ma branlante yTout eft au bemiquet;ïl retournoit ma pocheSans me laitier un fou,Ce neft pas par reproche,Mais il ma mangé tout. LA nuit quand je fommeilîeyJembrafle mon Coquin ;Mais le plaifir méveilleTenant mon chance eft bien tournée,-A préfent ceft CatinQui fuce la dragée,Et moi le chicotin. 4 De ta lame tranchante,-Perce mon tendre cœur1 j \ii Poésies Saboule ton Amante,Ou rends-] ni fon bonheur :Le pane nelt quun fonge %Une fadaife, un rien ;Jy palîèrai Jéponge,Viens, rentrer dans ton bien». «f AUTRE, DE M. M À N G: Eh? O fi J I 3 AUTRE. V Ous mavez fu charmer;Mais je mourrois plutôt que vous en informerJe reiïèns trop damour, pour oier lexprimer, 4 Sous le tendre lienQuand je vivois jadis, jefpérois certain bien;Mais vos yeux mont appris quon peut aimer pour rien. Quun plus audacieuxSe vienne plaindre à vous du pouvoir de vos yeux :Vous aimer & vous voir eft tout ce que je veux; Quel feroit mon bonheur,Si le foin que je prends pour cacher mon ardeur jVous découvroit un jour le fecret de mon cœur ! H ii4 Poésies Sans vous mettre en courroux 9Vous connoitriez tout ce que je fens pour vous*Et peut-être.*.. Mais non* Cet efpoir eft trop doux,


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