Le livre de tous . aux ou quelques gravuresqui puissent réveiller lidée du mal. La pieuse princesse Marie Leczinska, épousede Louis XV, jamais ne céda à la curiosité dou-vrir un livre, quelle sût blesser tant soit peu lareligion ou la pudeur. Un jour, quelques-unes deses dames dhonneur sont auprès delle ; la conver-sation tombe sur un ouvrage entaché derreurs, quevenait de publier un homme fort connu à la dames, parlant fort pertinemment des matièrestraitées dans ce livre, la reine leur témoigne toutson étonnement de les en voir si bien avouent alors quelles ont été b
Le livre de tous . aux ou quelques gravuresqui puissent réveiller lidée du mal. La pieuse princesse Marie Leczinska, épousede Louis XV, jamais ne céda à la curiosité dou-vrir un livre, quelle sût blesser tant soit peu lareligion ou la pudeur. Un jour, quelques-unes deses dames dhonneur sont auprès delle ; la conver-sation tombe sur un ouvrage entaché derreurs, quevenait de publier un homme fort connu à la dames, parlant fort pertinemment des matièrestraitées dans ce livre, la reine leur témoigne toutson étonnement de les en voir si bien avouent alors quelles ont été bien aises dejuger par elles-mêmes de la nature de cet ouvrage.« Pour moi, reprend la reine, je ne me permettraisjamais de lire un écrit de ce genre. » 260 M LA. TINTATlOir CHAJ>ITRE XXVm DE LA TENTATION Les occasions dangereuses sont une des plusabondantes sources de péché; mais ceux qui lesévitent avec soin ne sont pas pour cela à labri detout péril. La vie de lhomme est un combat. Tant. i^^^iôV. Sotre-Seigneur tenté, nous apprend à combattre. que nous sommes sur cette terre, notre âme estpareille à une barque lancée sur une mer elle, les vents succèdent aux vents, et lecalme qui suit la tempête annonce une tempêtenouvelle, jusquà ce que souvre enfin devant nousle port tranquille de léternité. Tantôt, du soufflede sa fureur, le démon soulève contre nous lesflots de la tentation; tantôt, les accents perfidesdu monde cherchent à nous enchanter, pour nous Dl LA TENTATION 261 précipiter dans le gouffre vers lequel nous entraînedéjà le poids de la nature perverse. Du reste, les passions, quune âme généreusecherche à réprimer, sont pareilles à des animauxféroces, qui sirritent contre les barrières dont onles environne. Un moment las ou assoupis, nosennemis ne sont point pour cela vaincus; bientôtils redresseront la tête avec plus daudace etengageront avec plus de rage une nouvelle lutte,semblables à un lion qu
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