. Pauvre Blaise . / ^ PAUVRE BLAISE 309 voyé dans cette journée. Il causa longuement avecson père et sa mère, dîna avec appétit et passaune nuit tranquille. Le lendemain, ne sentant plus aucune douleur àson pied, il de-manda à se le-ver ; sa mèreenleva le cata-plasme et vitavec plaisir quelenflure étaitdisparue; ellelui banda lepied avant de lelui laisser poserà terre. QuandBiaise fut levé,il essaya desappuyer surle pied malade,la douleur futsi légère, quilvoulut faire i).%^g//^ quelques pas, ^gg habits avaient été essayés. (Page 310.) appuyé sur le bras de son père. Cet essai lui ayant réussi


. Pauvre Blaise . / ^ PAUVRE BLAISE 309 voyé dans cette journée. Il causa longuement avecson père et sa mère, dîna avec appétit et passaune nuit tranquille. Le lendemain, ne sentant plus aucune douleur àson pied, il de-manda à se le-ver ; sa mèreenleva le cata-plasme et vitavec plaisir quelenflure étaitdisparue; ellelui banda lepied avant de lelui laisser poserà terre. QuandBiaise fut levé,il essaya desappuyer surle pied malade,la douleur futsi légère, quilvoulut faire i).%^g//^ quelques pas, ^gg habits avaient été essayés. (Page 310.) appuyé sur le bras de son père. Cet essai lui ayant réussi, il de-manda à rester levé; et à partir de ce jour laguéri son marcha rapidement. Quand le jour dela retraite arriva, il put aller à léglise avec lesautres enfants de la première communion, et lasuivre jusquà la mwE. 310 PAUVRE BLAISE Pendant la retraite, Jules le quittait seulementpour prendre ses repas. Aidés du comte et dHé-lène, ils avaient arrangé dans la chambre de Julesune petite chapelle ornée dimages, de flambeaux,dun crucifix, dune statue de la sainte fois par jour ils faisaient devant cet autel unelecture pieuse et des prières quimprovisait Biaiseet qui touchaient profondément le cœur du comteet dHélène, qui avaient demandé dy assister. La veille de la retraite, les habits de Jules etde Biaise avaient été apportés et essayés, desorte quil ny avait plus à soccuper quà pré-parer leurs cœurs à recevoir avec humilité etamour le corps de leur divin Sauveur. ^ XXI LE GRAND JOUR Le soleil brillait de tout son éclat, les clochesdu étaient en branle depuis le matin ; levillage lui-même semblait être une fourmilière enpleine activité; on allait, on courait dans les rues;on voyait passer des femmes, des enlants portantdes cierges, des bonnets,


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